Le marché ontarien des jeux d’argent se porte bien, selon les explications et chiffres avancés par l’organisme local de régulation des activités de ce secteur. 3,05 milliards de dollars, c’est le montant des recettes sur douze semaines. Aussi, cela correspond à 123,79 millions de dollars de revenus mobilisés. Il y a 18 opérateurs de jeux légalement reconnus qui opèrent dans 31 domaines. Avec des résultats pareils, il y a de quoi espérer à un lendemain meilleur. L’objectif de cette province qui est déjà bien classée en Amérique du Nord est de devenir la destination leader en termes d’offres et produits de jeux de hasard dans le monde.
Un marché en pleine expansion
Le marché des jeux dans la province canadienne de l’Ontario, récemment libéralisé, présente des chiffres satisfaisants pour la marche des activités. En seulement douze semaines, le secteur de l’iGaming a totalisé près de 3,05 milliards de dollars. Ce qui représente aussi 123,79 millions de dollars de revenus combinés. Il s’agit d’un ensemble de chiffres fournis par le régulateur des jeux d’argent de cette juridiction.
Depuis le moment du lancement des activités des fournisseurs de jeux en avril dernier, c’est plus de 492 000 comptes de joueurs qui ravitaillent ce domaine ; chacun dépensant en moyenne une somme de 86,33 $ pour tout type de jeu confondu (casino en ligne, paris sportifs, poker et autres). Il s’agit d’un ensemble de chiffres qui n’englobe pas les revenus des services de paris promotionnels.
En termes de concurrence sur le marché des jeux d’argent ontarien, l’organisme de régulation dénombre 18 opérateurs répartis dans 31 domaines.
L’Ontario représente une un grand potentiel pour l’avenir du secteur des jeux de hasard en raison du nombre d’habitants qu’elle regorge. En effet, cette contrée est la plus peuplée parmi les 13 provinces du Canada avec plus de 14,2 millions d’habitants. C’est aussi la première à avoir intégré légalement les activités de casinos et offres de paris. Ce qui a ainsi permis à ces nombreux fournisseurs de jeux (par exemple LeoVegas AB, DraftKings Incorporated, 888 Holdings, FanDuel Group…) de s’installer dans la région pour proposer leurs offres et services.
Selon les analyses, il est fort probable que ce secteur produise des recettes fiscales estimables à près de 13,74 millions de dollars. Et d’ici 2025, elles franchiront certainement la barre des 23 millions de dollars.
Des données et résultats relativement approximatifs
Comme précision, le régulateur affirme que ces résultats n’ont pas été calculés sur la base des données disponibles auprès de la société nationale de loterie. C’est en associant donc les documents disponibles à sa portée qu’un tel résultat a été déclaré. Aussi, cet ensemble d’éléments de décompte ne portait pas l’analyse des données du marché noir. En d’autres termes, ces chiffres révélés plus haut seront largement supérieurs si jamais l’étude se focalise sur tous ces éléments manquants et non intégrés dans les résultats. Mais d’après l’association canadienne des jeux d’argent, les revenus globaux atteignent 10,96 millions de dollars par an.
À entendre Dave Forestell, le président de l’agence de régulation des jeux de hasard, ces différents chiffres contribuent au développement de l’Ontario. Ils ont permis à ce que cette province soit classée parmi les juridictions les plus rentables d’Amérique du Nord (que ce soit au niveau des offres de casino ou des paris sportifs).
À titre comparatif avec les États-Unis, les chiffres montrent que l’État du Connecticut, le plus petit État en termes d’habitants (juste 3,5 millions de personnes), a enregistré 89,11 millions de dollars de revenus au premier trimestre. En Pennsylvanie, ce chiffre portait sur un total de 449,14 millions de dollars.
En se basant sur cette comparaison, Forestell déclare que le défi de l’Ontario à l’heure actuelle c’est d’occuper le rang de la meilleure juridiction du monde. Il perçoit aussi l’ouverture des frontières ontariennes au reste du monde et le taux de partage des revenus compétitifs abordable dans sa province comme des atouts qui vont favoriser le fonctionnement de l’industrie des jeux.
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