Les sites de jeux en ligne en Belgique ne sont plus autorisés à offrir des bonus

À la suite d’une décision du Conseil d’État, les bonus seront désormais interdits aux utilisateurs des plateformes de jeux en ligne en Belgique. L’application de cette réglementation s’effectue à partir de dimanche suscitant les opérateurs à arrêter ce genre de pratique. Les joueurs n’auront plus l’occasion de bénéficier de quelques avantages, par exemple, 10 euros de jeu gratuit ou encore un premier dépôt multiplié en deux lors de l’ouverture d’un compte.

La protection des joueurs en amont

Avant les élections, le gouvernement fédéral avait donné leur approbation concernant la loi sur les jeux de hasard. Parmi les mesures annoncées, il y a la limitation à 275 euros de bonus avancés par les sites de jeux en ligne par mois. Ce type de bonus suscite davantage l’attention des internautes et les pousse à s’inscrire sur le portail en question. Une situation qui ne plaît pas à tout le monde estimant que cette offre constitue une forme de concurrence déloyale. Dans la liste, la firme Fremoluc SA d’Ixelles qui s’occupe de la gestion de bowlings, bars à snooker et cafés. En effet, les établissements horeca n’ont pas l’autorisation de fournir des jeux gratuits ou n’importe quel bonus gratuit de casino. La société ixelloise se sent désavantagée par ce règlement l’obligeant à saisir le Conseil d’État. Ce dernier a d’ores et déjà retenu dans un arrêt que la loi sur les jeux de hasard du 7 mai 1999 intégrait déjà une interdiction de bonus du côté des casinos online. Depuis, le jugement a été étudié par la Commission des jeux de hasard en prenant la décision d’interdire à l’ensemble des acteurs et casinos de l’iGaming cette offre. Donc, à partir du 1^er mars, les bonus ne sont plus accessibles.

Sur le marché des jeux de hasard, le territoire instaure des normes strictes et impose une licence obligatoire pour les casinos, les salles de jeux et les sites web œuvrant dans ce domaine. La Commission des jeux de hasard ne s’arrête pas à la surveillance et possède également le pouvoir de sanctionner les opérateurs qui enfreignent le règlement. Récemment, les exploitants de casinos et de salles de jeux en ligne ont à nouveau l’occasion de faire de la publicité d’après un arrêt du 6 février dernier. Entre l’interdiction des bonus et l’autorisation des campagnes publicitaires, quelques opérateurs relèvent une certaine contradiction. Ils privilégient la mise en place d’un jeu responsable garantissant un environnement sûr et sécurisé pour l’utilisateur.