La Société Française de Casinos (SFC) vit un bras de fer entre les opérateurs Circus Casino et Frameliris. Le premier a saisi la justice pour obliger le second à lui vendre ses parts dans la SFC de manière exclusive. Mais le Tribunal de Paris va rejeter la requête et mettre la Société Française de Casinos à la croisée des chemins. Si Circus Casino repart en justice et gagne, Frameliris devra revoir son projet. Cependant, si Circus laisse ou perd de nouveau, il sera obligé de regarder Casigrangi acquérir les parts de Frameliris, voire posséder toute la Société Française de Casinos.
Circus Casino très intéressé par la Société Française de Casinos
La Société Française de Casinos (SFC) est tombée une fois de plus au cœur d’une polémique dont elle aurait pu se passer. Elle est en réalité au centre d’une tentative d’acquisition hostile d’un opérateur de jeux de hasard bien connu. Il s’agit de Circus Casino, un opérateur bien introduit dans l’industrie française du jeu de hasard. L’intéressé avait lancé, il y a quelques mois, une opération de rachat des parts de la société Frameliris.
Mais, en date du 14 mai de l’année 2020, Circus Casino a annoncé la suspension et l’abandon de son opération commerciale. Selon les officiels, c’est l’incertitude provoquée par la pandémie du COVID-19 qui est à l’origine de cette décision. Seulement, lorsqu’il retirait la main avancée dans l’opération commerciale d’acquisition d’actions, il présenta l’autre devant les tribunaux. C’est ainsi qu’il assignait la Société Française de Casinos et l’opérateur Frameliris devant les tribunaux pour empêcher ce dernier de céder ses parts de l’entreprise française à l’opérateur Casigrangi. Mais il ne s’est pas arrêté là. Dans le même mouvement, Circus Casino souhaite contraindre Frameliris à ne vendre ses parts de la Société Française de Casinos qu’à lui.
Circus Casino débouté
L’histoire enclenchée par Circus Casino prendra une tout autre trajectoire pour l’opérateur. Le 4 août 2020, la Société Française de Casinos a officiellement annoncé que Circus Casino a été débouté de l’action en référé intentée contre Frameliris. En clair, la justice française, par le biais du tribunal de commerce de Paris, a rejeté les requêtes de l’opérateur.
Même si cela compte pour une victoire pour Frameliris, tout n’est pas encore joué. En effet, Circus Casino a la possibilité de renvoyer l’affaire devant le juge. S’il fait appel et que sa requête est enrôlée par le juge, la condition suspensive liée à l’opération de rachat des parts Frameliris par Casigrangi – c’est-à-dire précisément 50,1 % de la Société Française de Casinos – ne serait pas réalisée. Casigrangi sera alors obligé de convoquer une réunion de ses conseils et associés pour examiner l’avenir de ce projet d’acquisition, et de présenter sa décision auprès du marché le plus tôt possible.
Si par contre Circus Casino laisse passer, ou alors fait appel et est de nouveau éconduit par la justice, Casigrangi pourra poursuivre son opération et acquérir au moins 50,1 % de la Société Française de Casinos devant son adversaire. Casigrangi devra encore chercher l’accord du ministère de l’Intérieur pour pouvoir bondir à au moins 79,37 % des parts de la SFC. Il sera alors amené à proposer un projet d’offre d’achat simplifié tel que l’exige la loi, au prix de 1,70 euro par action, pour acquérir le reste des actions disponibles dans la Société Française de Casinos.
Il faut rappeler que la Société Française de Casinos exploite 4 casinos pour son propre compte, ainsi que des activités hôtelières, de restauration, et de culture.
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