En décembre 2019, Circus Casino France entamait une procédure d’acquisition de 50,05 % du capital de la Société Française de Casino. Il y a quelque temps, la procédure a subi un ralentissement du fait de l’activation d’une clause suspensive. Celle-ci permet à Circus Casino de renoncer à la procédure entamée. Malgré cela, Circus Casino a réaffirmé son intention d’acquérir les parts convoitées, mais demande un assouplissement des conditions d’acquisition au vu des effets de la pandémie du COVID-19 sur son intégrité financière.
Une acquisition suspendue
La Société Française de Casino a été amenée à informer ses actionnaires de ce que le processus d’acquisition entamé par le groupe Circus Casino France a été suspendu. En effet, cette suspension est due à l’activation d’une clause du contrat d’acquisition qui avait été conclu entre le cédant et l’acquéreur.
En fin décembre 2019, le groupe Circus Casino concluait une entente avec certains actionnaires de la Société Française de Casino. Cette entente visait la cession d’une part du capital de la société, et du même coup, du bloc de contrôle. En effet, les autres parties de l’entente étaient parmi les principaux actionnaires de la Société Française de Casino. Il s’agit de la société Frameliris, et de la société Foch Investissements. Chacune de ces sociétés possédait respectivement 37,05 % et 13 % du capital de la Société Française de Casino. Les deux sociétés, avec Circus, s’étaient entendues sur une transaction hors marché, à un prix de 1,44 euro par action, contre le contrôle de 50,05 % du capital, mais aussi des droits de vote dans la Société Française de Casino.
Seulement, le contrat qui liait déjà les protagonistes comportait des clauses précises. L’une de ces clauses s’est mise en œuvre une fois que les conditions de son activation ont été réunies. Cette clause précisait que Circus Casino obtenait la possibilité de renoncer à l’affaire si les établissements à sa charge venaient à fermer leurs portes durant une période de plus de 10 jours ; ce qui fut effectivement le cas.
Circus Casino relance les pourparlers
Des mesures de confinement ont été prises à l’endroit des établissements de jeux de hasard (comme avec les autres activités économiques) en mi-mars de cette année 2020, afin de lutter contre la propagation du coronavirus. Parmi ces établissements, il y a bien ceux de Circus Casino France. C’est cela qui a provoqué l’activation de la clause suspensive, permettant à Circus Casino de renoncer à l’acquisition des 50,05% du capital de La Société Française de Casino. Cette activation a provoqué, du même coup, la fin de la pré offre. Par ailleurs, la cotation de la Société Française de Casino a été suspendue le 14 mai dernier.
Cependant, cette situation n’a pas refroidi Circus Casino France. Ce dernier a pris la peine de rassurer ses interlocuteurs sur sa détermination à continuer les pourparlers. L’entreprise a aussi souhaité que les discussions tiennent compte de nouveaux paramètres. Pour Circus Casino, il faut prendre en compte les effets financiers et commerciaux qu’a eus le COVID-19 sur les activités du groupe.
La demande de Circus Casino France est toujours en examen, et aucune réponse n’a été donnée à cette dernière pour le moment. La Société Française de Casino s’est engagée à tenir informés ses collaborateurs et l’ensemble du marché de la suite de l’opération en cours. La Société a aussi demandé à Euronext Paris de relancer sa cotation à la bourse de Paris dès le 18 mai.
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