Le rapport de la BGC (Betting and Gaming Council) produit à la fin de cette année dévoile que près de 20 000 joueurs britanniques auraient une préférence pour les casinos illégaux. L’une des causes de ce phénomène est le caractère trop strict des règles en vigueur sur le marché.
Les établissements de jeux illicites auraient généré plus de 1,4 milliard de livres sterling de revenu entre 2018 et 2019. Le BGC a exprimé son inquiétude quant à la prolifération des sites de jeux illicites dans le pays. Les joueurs britanniques auraient consulté les sites de casinos offshores au moins 27 millions de fois au courant de cette même période 2018-2019. Ces sites illicites sont une menace pour les emplois et les revenus fiscaux générés par les casinos agréés. Les acteurs du marché souhaitent que les lois de l’UKGC (United Kingdom Gambling Commission) soient révisées au courant de l’année 2021. Les nouvelles lois doivent pouvoir garantir la protection des joueurs et les revenus des sociétés agréés dans le pays.
Plus de 1,4 milliard de livres sterling…
Selon le rapport 2020 du Betting and Gaming Council (BGC), un nombre important de joueurs britanniques auraient une préférence pour les casinos illégaux. Les chiffres du rapport dévoilent que plus de 20000 joueurs britanniques profiteraient au détriment des lois des produits et services des casinos illicites.
Le même rapport dévoile les casinos illicites réalisent plus de 1,4 milliard de livres sterling de chiffre d’affaires. Cette somme crée un manque à gagner énorme pour les autorités britanniques. L’essor des jeux illégaux dans le pays serait causé par les insuffisances de la réglementation en vigueur. En effet, l’UKGC (United Kingdom Gambling Commission) est l’organisme chargé de réguler les activités des casinos en ligne au Royaume-Uni. Plusieurs experts ont dénoncé le fait que la réglementation actuelle ne serait pas favorable aux casinos réglementés qui opèrent dans le pays. Ces lois favoriseraient plutôt la fuite des ressources financières vers les casinos offshores. Une situation qui est très mal assimilée par les acteurs agréés du marché.
Le directeur de la BCG Michael Dugher a déclaré que les chiffres du rapport montrent à suffisance l’ampleur du problème des casinos en lignes illégaux, qui attirent de plus en plus de joueurs, sans toutefois assurer la protection des intérêts de ces derniers.
Dépensés en un an dans les casinos en ligne offshores
L’enquête menée par le BCG a pris en compte les activités de jeux menées entre 2018 et 2019. Durant cette période, les joueurs britanniques auraient visité au moins 27 millions de fois un casino non agréé. Ces joueurs s’exposent à de nombreuses conséquences en pariant sur des casinos illicites.
D’après les conclusions du BCG, les casinos offshores n’offrent aucune protection contre les arnaques. Aucune procédure de vérification de l’identité des joueurs n’est mise en place. De plus l’âge des joueurs n’est pas contrôlé. Les joueurs sont donc exposés à de potentielles arnaques et aux dangers du jeu compulsif. Même en cas de victoire les casinos illicites n’offrent aucune garantie aux joueurs quant au paiement des gains.
La nécessité de réformer les lois
Michael Dugher fait savoir que les établissements de jeux de casinos et de paris agréés jouent un rôle important dans la création d’emplois. Il ajoute aussi que, ces entreprises contribuent de façon significative aux recettes de l’État.
Plus de 100 000 Britanniques de tous les sexes seraient employés dans ces sociétés. Celles-ci contribueraient à hauteur de 3,2 milliards aux recettes fiscales du trésor britannique. Si l’activité des casinos en ligne offshores continue de se développer dans le pays, ces emplois et ces revenus fiscaux seront menacés. Il est donc impératif de réduire au maximum l’activité des casinos sans licences sur le marché.
Les acteurs du marché seraient favorables à une réforme des textes de loi en vigueur. La nouvelle réglementation de l’UKGC (envisageable en 2021) doit pouvoir assurer la protection des joueurs et les recettes des casinos et sociétés de paris réglementés.
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