Ferdinand R. Marcos Jr., président philippin, initie une campagne vigoureuse contre le blanchiment d’argent à travers les procédures AML (anti blanchiment d’argent). Il a instruit l’AMLC et d’autres organes de l’État d’accentuer la lutte contre le blanchiment via les junkets de casino, afin de retirer le pays de la liste grise de la FATF d’ici 2024. Le président a mis l’accent sur l’achèvement de huit recommandations clés de la FATF pour améliorer le cadre réglementaire, notamment dans le secteur des casinos, avec un focus particulier sur le contrôle des risques associés aux junkets. Ces derniers, qui visent à attirer les grands joueurs en offrant des incitations, deviennent une priorité de régulation. Simultanément, les efforts s’intensifient pour mieux superviser les secteurs non financiers, accéder plus efficacement aux informations sur les propriétaires réels, multiplier les enquêtes liées au blanchiment et au financement du terrorisme, et renforcer les contrôles aux frontières. Cette initiative reflète l’engagement des Philippines à combattre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
Les junkets de casino sous surveillance
Le chef d’État philippin accentue la supervision des activités de junket dans les casinos, visant à lutter contre le blanchiment de capitaux. Cette mesure fait partie d’une stratégie globale pour assurer la conformité de l’industrie avec les standards internationaux en matière de transparence. Avec les junkets jouant un rôle clé dans l’attraction de parieurs fortunés, le risque de blanchiment d’argent est notable. Le gouvernement cherche donc à minimiser ces risques.
Pour y parvenir, une régulation rigoureuse des junkets est mise en place, demandant aux casinos d’intensifier la vérification de leurs clients et des opérateurs de junket. Cette initiative proactive permet d’identifier et de prévenir les risques potentiels.
La collaboration entre les établissements de jeu et les autorités de régulation est cruciale pour renforcer la surveillance et garantir le respect des normes établies. Cette coopération reflète la détermination du gouvernement à éradiquer les malversations financières et à promouvoir la transparence au sein de l’industrie du jeu.
En intensifiant le contrôle des junkets de casino, les Philippines cherchent à améliorer leur image internationale et à se défaire de leur statut sur la liste grise du Groupe d’Action Financière (GAFI), visant une industrie du jeu éthique, régulée et exempte de blanchiment d’argent.
Engagement présidentiel pour la lutte contre le blanchiment d’argent
Le chef d’État philippin, Ferdinand R. Marcos Jr., a demandé à l’AMLC ainsi qu’à d’autres organes d’État de renforcer la lutte contre le blanchiment d’argent dans le secteur des junkets de casino. Il vise à exclure son pays de la surveillance renforcée du FATF grâce à un programme d’action rigoureux.
Ce dernier prévoit de renforcer les procédures anti-blanchiment spécifiquement dans ce secteur. Il s’appuie sur l’Ordre Exécutif N° 33 établi en 2023, pour unifier les initiatives anti-blanchiment nationales. Marcos Jr. met en lumière l’importance cruciale de cette initiative, mettant en avant les enjeux de l’intégrité financière nationale et dictant des instructions claires.
Les organismes concernés sont invités à se concentrer sur la mise en œuvre de huit mesures clés suggérées par le FATF, toujours en attente d’achèvement. L’achèvement de ces mesures est vital pour se détacher de la surveillance du FATF. L’appel du Président est un signal fort de l’engagement politique dans cette cause, représentant un jalon significatif pour la gouvernance philippine.
La lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme devient une priorité majeure. Cela dans le but de sauvegarder l’économie du pays et de sécuriser les échanges financiers au niveau international.
Stratégies et objectifs pour 2024
Pour se défaire de son statut sur la liste grise de l’organisme de surveillance mondiale FATF en 2024, les Philippines déploient des mesures stratégiques précises. Une réglementation plus stricte des opérations de junket dans les casinos est au premier plan de ces initiatives. Cela vise à attirer des joueurs de haut niveau avec des propositions attractives tout en maintenant un contrôle rigoureux pour limiter le blanchiment d’argent.
Le gouvernement philippin renforce également la surveillance des métiers hors secteur financier. Il prévoit l’amélioration de l’accès aux données sur les détenteurs réels et l’intensification des investigations et actions judiciaires contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Ces actions concertées cherchent à accroître la confiance globale dans le secteur financier du pays.
Les mesures comprennent un renforcement des contrôles aux frontières, dans les aéroports et ports maritimes. Cela dans le but de bloquer le mouvement transfrontalier de capitaux illicites. L’AMLC, jouant un rôle pivot, coordonne les efforts de divers organismes gouvernementaux. Il manifeste une détermination politique et une lutte efficace contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
Ces initiatives visent non seulement à écarter les Philippines de la liste grise du FATF mais également à sécuriser l’économie nationale. Elles promettent des services de transfert d’argent plus accessibles et sûrs pour les Philippins travaillant à l’étranger.
Conséquences pour l’industrie des casinos et perspectives futures
Pour purger le secteur des casinos du fléau du blanchiment d’argent, le Président Ferdinand R. Marcos Jr. met en avant la nécessité de renforcer les dispositifs de lutte contre ce fléau. Les établissements de jeu sont reconnus pour leur volume élevé de transactions financières. Ils doivent impérativement adhérer aux exigences strictes en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (AML/CFT).
Une attention particulière est portée aux junkets de casino. En effet, malgré leur attrait pour les joueurs VIP via des offres privilégiées, posent des risques significatifs de blanchiment. Les exploitants de casino sont tenus d’effectuer un contrôle approfondi. Ils doivent le faire en vérifiant l’identité des participants et la provenance de leurs fonds. Avec pour but de bloquer l’entrée d’argent issu d’activités illicites dans l’économie.
Le cadre de surveillance imposé par l’AMLC exige que ces établissements apportent toute activité suspecte. Il poursuit ainsi un double objectif : préserver la probité financière du pays tout en assurant que le secteur des jeux de hasard soutient l’économie de manière légale et bénéfique.
Cette initiative dépasse le cadre du jeu. Elle ambitionne de solidifier le standing international des Philippines, notamment en visant à sortir de la liste grise du Groupe d’Action Financière (FATF). Cela stimulerait l’investissement étranger et fortifierait les piliers économiques du pays. Ainsi, les transactions financières pour les Philippins travaillant à l’étranger seraient facilitées et sécurisées. L’engagement du pays en faveur de l’amélioration des systèmes AML/CFT est donc crucial pour son développement économique et sa stabilité financière.
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