Le groupe Partouche vient d’annoncer le recrutement de deux policiers réputés : Martine Monteil et Eric Battesti. Leur rôle ? Ils vont aider la marque à renouer le dialogue avec le ministère de l’Intérieur après les récents événements qui ont entraîné une totale mésentente.
Un sacré renfort pour le groupe Partouche
Martine Monteil, la première femme qui dirige les stups et Eric Battesti qui est à la tête des renseignements généraux en Corse vont rejoindre l’équipe des casinos Partouche. Il faut dire que ces deux noms sont connus dans le métier. Ce sont deux figures de la police avec une carrière exemplaire et connaissent très bien le milieu du banditisme. Considérés comme deux grands policiers, ils auront la tâche de rétablir les relations entre le groupe de casinos et le ministère de l’Intérieur suite à cette affaire de perquisition. Selon Fabrice Paire, le président du directoire de Partouche, l’entreprise compte maintenir des rapports fluides et en toute transparence avec sa tutelle. Avec ces deux personnalités, la communication devrait s’améliorer dans les prochains mois à venir. Leurs fonctions ne s’arrêtent pas là puisque cela inclut les diverses interventions privilégiant la protection des personnes et des biens ou même dans la lutte contre les fraudes et le blanchiment d’argent. De ce fait, Martine Monteil et Eric Battesti seront des consultants extérieurs rattachés directement au numéro un du groupe.
Les exploitants de casino font souvent appel à d’anciens policiers ou gendarmes afin d’obtenir des résultats satisfaisants en termes de sécurité. Beaucoup de retraités ainsi que de jeunes recrus préfèrent désormais travailler dans le privé en ayant la possibilité de démontrer pleinement leur compétence sans parler du salaire. Parmi eux, Bernard Squarcini, l’ancien patron du renseignement intérieur, a rejoint LVMH ou Christian Flaesch, ex-chef du « 36 » devenu pilier de la sécurité d’Accor.
La famille Partouche a décidé de miser sur deux alliés de taille pour pérenniser sa relation avec le ministère. Il faut dire qu’avec un chiffre d’affaires de 410 millions d’euros en 2018, le groupe espère conserver sa place de leader sur le marché. D’après Fabrice Paire, l’activité du groupe reste étroitement liée à celle du ministère d’où de telles initiatives afin de trouver une solution le plus rapidement possible. En seulement un an, le groupe a subi une dizaine de contrôles du service central des courses et jeux l’incitant à renouveler leurs autorisations. Recruter Martine Monteil et Eric Battesti semble être une alternative payante vu que le groupe Barrière, son principal concurrent, a fait aussi appel à un ancien de la PJ, Roland Gauze.
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