Voilà maintenant un moment que les casinos du groupe Barrière se trouvant à Deauville et à Trouville-sur-Mer restent fermés. Dans le but d’obtenir une réouverture ne serait-ce que partiel de ses établissements à Deauville et Trouville-sur-Mer, le Groupe Barrière a récemment déposé un référé auprès du Conseil d’État. En effet, conformément aux exigences des autorités, les deux établissements situés dans le Calvados ont toujours pris toutes les mesures nécessaires contre le virus responsable de la crise sanitaire actuelle. C’est fort de cet argument que les responsables du Groupe Barrière espèrent une réponse positive dans les 48 heures qui suivront l’examen de la demande.
Des arguments convaincants
Le Groupe Barrière vient de déposer un référé auprès du Conseil d’État afin d’obtenir la réouverture de ses casinos situés dans le Calvados, plus précisément à Deauville et à Trouville-sur-Mer.
Il faut cependant noter que le calvados se trouve actuellement dans une situation particulière, notamment du fait du couvre-feu qui y a été décrété, sans oublier les mesures restrictives particulières qui vont avec et qui n’épargnent pas les casinos.
Pourtant, du côté du Groupe Barrière, les dirigeants du resort estiment que toutes les mesures barrières qui ont été mises en place au sein de ces deux casinos de Deauville et Trouville-sur-Mer devraient suffire à permettre une réouverture même partielle de ces deux structures.
Le directeur du Groupe Barrière, M. David Paré estime pour sa part qu’il s’agirait plus d’une méconnaissance de la part des autorités des différents protocoles sanitaires mis en place dans ces deux établissements de jeux.
C’est ainsi que dans le référé déposé auprès du Conseil d’État, le groupe barrière a pris le soin de bien lister la plupart de ces différentes mesures.
Il s’agit notamment d’une importante réduction de plus de 30 % des capacités d’accueil dans les deux structures.
Concrètement, M. David Paré prend pour exemple le casino de Deauville qui a une capacité d’accueil habituelle de 1 800 personnes, mais ne peut aujourd’hui en accueillir que 600 du fait des mesures sanitaires qui ont été mises en place par le Groupe.
De plus, ces différents protocoles sanitaires ne s’arrêtent pas à la réduction des capacités dans les deux casinos du Groupe.
M. David Paré explique que les autres mesures concernent la désinfection systématique des lieux et surtout des surfaces de jeux, le port obligatoire du masque pour tout le monde, mais aussi l’installation de barrières en plexiglas entre les différents joueurs sur les jeux de table et les machines à sous.
Une réouverture qui ferait du bien
Cette crise sanitaire apporte son lot de conséquences négatives pour les uns et les autres, et ce n’est pas le Groupe Barrière qui dira le contraire.
En effet, le couvre-feu décrété et la fermeture de ses deux casinos dans le calvados ont durement impacté le Groupe Barrière. Les chiffres évoqués par le directeur du groupe, M. Paré, sont assez révélateurs. Ils font état 2 800 que le groupe a dû mettre en chômage partiel, dont 350 rien que dans le Calvados, soit 250 collaborateurs à Deauville et 100 à Trouville-sur-Mer.
Il sera donc crucial pour le groupe d’obtenir cette autorisation qui leur permettra sûrement de limiter les dégâts. M. David Paré estime d’ailleurs que les protocoles sanitaires qui sont en vigueur au sein des deux structures permettent qu’elles puissent être ouvertes plus de 10 heures par jour, c’est-à-dire entre 10 heures et 21 heures.
Quoi qu’il en soit, le groupe Barrière obtiendra une réponse à son référé à peu près 48 heures après examen de celui-ci.
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