Le gouvernement grec s’est laissé emporter dans un laxisme total en ce qui concerne le paiement des taxes par les casinos. Ces derniers sont tenus de solder leurs impôts qui s’élèvent à 100 millions d’euros auprès de l’entité unique de sécurité sociale, sinon ils se verront sanctionner par le retrait de leur licence d’exploitation de jeux.
Payer ses cotisations ou perdre sa licence d’exploitation
Le 31 décembre 2019 était la date butoir donnée par l’entité de sécurité sociale aux casinos pour pouvoir s’acquitter de leurs cotisations pour le compte de la sécurité sociale. En effet, la plupart des casinos grecs, voire tous les casinos de ce pays, ne payent plus leurs impôts auprès de la sécurité sociale. Cette dernière réclame des millions d’euros de cotisations impayés par les casinos. Les casinos sont donc dans l’obligation de solder leur dette auprès de la sécurité sociale, sinon ils se verront frapper par des sanctions.
Par ailleurs, tout casino qui ne s’est pas libéré de sa dette jusqu’ici impayée dans un délai de 60 jours, se verra retirer sa licence d’exploitation pendant deux mois, et ne pourra par conséquent plus offrir des produits de jeu en Grèce.
En Grèce, de tous les casinos devant de l’argent au gouvernement, le Club Hôtel Casino Loutraki est le casino ayant le plus gros montant de dette à payer. Cette dette est estimée à 18 millions d’euros. Il faut par ailleurs rappeler que ce casino avait jadis été fermé par les autorités grecques pour défaut de paiement d’impôts. Le responsable de ce casino, Monsieur Loutraki, a dit avoir oublié de payer la sécurité sociale sur ses revenus de jeux. Mais qu’à cela ne tienne, Loutraki fait savoir qu’à cette période, ce n’est pas le casino qui devait de l’argent à l’État, mais plutôt l’État qui devait de l’argent au casino.
La loi s’applique à tous
Un homme d’affaires très riche au nom de Konstantinos Piladakis possède trois casinos, Thrace, Corfou et Rio. Malheureusement pour cet homme d’affaires, ses casinos sont dans la liste des casinos devant de l’argent au gouvernement en termes de cotisation pour la sécurité sociale. La mesure de la sécu grecque concerne donc également M. Piladakis.
En revanche, il existe quand même des casinos qui font l’exception en termes de paiement d’impôts. En Grèce, il existe trois sites qui s’acquittent régulièrement de leur entité unique de Sécurité Sociale : Parnitha, Thessalonique et Florina. Tandis que Parnitha et Thessalonique se chargent de payer régulièrement leur cotisation auprès du gouvernement, Florina quant à elle vient récemment d’ouvrir ses portes.
Des impayés importants dus en partie au laxisme du gouvernement
Ce qui arrive à la Grèce aujourd’hui est aussi le résultat de son travail. En effet, ce pays a longtemps fait preuve d’un laxisme face aux industries de jeu. Ceci a permis à ces structures de faire à leur guise, de passer un bon nombre de temps sans toutefois se demander si elles se sont acquittées ou pas du paiement de leurs taxes. Aussi, le gouvernement n’a pas su tenir de pied ferme les entreprises de jeu, laissant ainsi ces derniers exercer leurs activités sans se poser la question de savoir si elles ont un agrément pour exercer cette activité. Il y a donc une certaine négligence du gouvernement, et même un manque de sérieux dans le renouvellement de licences de jeux sur Internet.
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