Dans le secteur de la recherche sur les jeux de hasard, le Centre national de recherche sociale (NatCen) vient d’annoncer le lancement d’un nouveau centre dédié à ce marché. Il sera dirigé par le directeur de la santé, Sokratis Dinos et la directrice des enquêtes sanitaires et biomédicales au NatCen, Mari Toomse-Smith.
Une inauguration au profit de la sensibilisation et à la prévention au jeu
Le Centre national de recherche sociale ouvre son Centre qui étudie spécialement les jeux de hasard. Le déploiement d’un tel établissement repose sur la notoriété déjà établie du NatCen dans le domaine et vise un objectif bien précis. En effet, son mode de fonctionnement s’accorde avec les autorités de régulation de l’industrie ainsi que des prestataires de traitement et des acteurs publics. Le but sera d’informer au mieux en apportant des renseignements précis et de déterminer les politiques de jeu. Par ailleurs, le rôle de l’équipe du centre se concentre sur un examen minutieux de la prévalence du jeu. Le personnel contribue également à faciliter la compréhension du public au niveau des comportements et des profils à risque liés aux méfaits du jeu.
Le NatCen dispose déjà une longue expérience dans ces activités en optimisant sa portée dans la réalisation de travaux spécifiques. La liste inclut sa contribution dans l’enquête britannique sur la prévalence du jeu pour la Gambling Commission en 2000. Il faut dire que NatCen a renforcé ses connaissances en la matière en multipliant les collaborations pour augmenter sa présence dans le monde de la recherche sur le jeu.
Concernant ce lancement, le directeur général du NatCen, Guy Goodwin, a affirmé que le Centre de recherche sur les jeux de hasard combinera l’expertise collective et les connaissances du NatCen. Le responsable a expliqué que le centre s’entoure d’une équipe de chercheurs qualifiés qui utilisent différentes méthodes dans le traitement du jeu, des attitudes à avoir et des conséquences du jeu excessif. Ces professionnels se spécialisent également dans la recherche sur la stigmatisation liée au jeu par le biais d’une gamme de procédés. Goodwin estime qu’il s’agit d’un processus en constante progression à mieux comprendre le secteur.
Quant au directeur de la santé au NatCen, Sokratis Dinos, il a expliqué que le centre continue de varier leur expertise politique et leur méthodologie dans l’univers du jeu. Cela s’applique à travers un certain nombre d’éléments notamment les comportements, les risques encourus et la stigmatisation, a souligné l’intéressé. Il a ajouté que toute l’équipe est heureuse de lancer ce nouveau centre sur les jeux de hasard. En collaboration avec la Gambling Commission sur le Gambling Survey of Great Britain, il est possible d’obtenir au moment opportun des statistiques concrètes sur le taux de participation aux jeux de hasard et la prévalence du jeu problématique. Dans cette optique, la publication du premier rapport aura lieu au cours du printemps 2024.
Laisser un commentaire