Désormais, le Glücksspiel (GGL) représente la principale autorité commune du secteur des jeux d’argent et de hasard allemands. De ce fait, le nouveau régulateur contrôle entièrement l’industrie et les obligations stipulées dans le quatrième traité interétatique du marché.
Une prise de contrôle totale et concrète
Récemment, une réunion a été organisée rassemblant des représentants des 16 Etats fédéraux allemands dans le but de cesser les activités de l’organisme « Gambling Collegium ». Il s’agissait d’un espace temporaire avant de la finalisation de la préparation du GGL. Le marché allemand confirme la fin de la période de transition donnant au Glücksspiel la responsabilité de gérer la réglementation du pays. De ce fait, il devra se charger de la supervision des licences, des accréditations techniques, de l’application des sanctions en cas d’infraction, de la fiscalité et des litiges recensés au sein du marché.
De cette manière, le pays met fin à un mode de fonctionnement privilégiant des licences divisées et partagées entre les Etats fédéraux de transition de Saxe-Anhalt, Hesse, Rhénanie-Palatinat et Basse-Saxe. La liste inclut un grand nombre d’offres comprenant le poker en ligne, les machines à sous virtuelles, les paris sportifs et hippiques, les loteries ainsi que le courtage commercial des jeux. Le GGL envisage de travailler à partir de Hälle, en Saxe-Anhalt, sous la direction de Ronald Benter et Benjamin Schwanke en tant que principaux responsables.
Quelques avantages à la clé
Les États fédéraux du pays ont pris la décision d’introduire des règles visant à superviser les lois allemandes sur les jeux d’argent. Ce cadre réglementaire permet également de changer les services de jeux d’argent en ligne. Depuis la création du traité inter-États, le 1er juillet 2021, des modifications ont été effectuées. Selon le conseil d’administration de l’organisation, cette démarche permettra de recruter une vingtaine d’employés expérimentés et formés de l’Office de l’État de Saxe-Anhalt.
En tout, le régime GlüNeuRStv intègre 35 licences de paris sportifs comprenant plus de 15 opérateurs qui disposent des licences de casino et de machines à sous. Les exploitants de casino se sont confrontés à des mesures strictes, dont des dépôts mensuels et des tailles de pari limitées. Malgré tout, l’association professionnelle des paris sportifs du pays, DSWV, s’est dite satisfaite du lancement de la GGL. Toutefois, l’organisme a estimé qu’une révision immédiate du mandat s’avère indispensable en vue d’améliorer les chances de réussite du marché contre les opérateurs sans licence.
D’après l’un des co-directeurs, Benjamen Schwanke, toute l’équipe a mis en place des structures et une stratégie adaptée afin de réguler de manière efficace le marché des jeux en ligne. Le processus démarrera au début de la nouvelle année, à partir du 1er janvier 2023. Il a fait remarquer que l’organisme fera en sorte de profiter de l’expérience du Gambling College et de l’expertise des diverses juridictions.
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