Il y a quelque temps à Goa en Inde, les autorités locales annonçaient officiellement la relance des activités des établissements de jeux de hasard. Cette prise de décision a déclenché une vague d’indignation chez les autochtones, qui s’inquiètent d’une possible augmentation du nombre de personnes infectées au COVID-19 dans la région, à cause de cette décision.
La reprise partielle des activités des salles de jeux engendre un désordre dans la ville
Depuis le début du mois de novembre 2020, après sept mois d’inactivité, les machines à sous terrestres et flottant (à bord d’un bateau amarré) de Goa sont opérationnelles, malgré la diminution de moitié de leur ressort dans le but de limiter leur impact sur le développement de la pandémie au sein des salles de jeux flottantes et terrestres dans cette région.
Dans tous les cas, les administrateurs de Goa ont eu beaucoup de peine à faire respecter les mesures de sécurité sanitaire. Un constat compréhensible, après avoir observé l’afflux des parieurs affamés à l’entrée des casinos. Cet afflux a engendré chez les autres habitants un mouvement de panique. Plusieurs d’entre eux ont manifesté leur mécontentement après avoir observé de nombreux rassemblements illégaux de parieurs dans les artères des quartiers populaires, et surtout du fait que la plupart des joueurs ne portaient pas de masques ni ne respectaient les mesures de distanciation sociale.
La réponse des pouvoirs publics et leurs limites
Afin d’améliorer cette situation délicate, le maire de la ville de Panaji Uday Madkairar avait adopté des sanctions à l’intention des individus ne respectant pas les mesures barrières préconisées par le gouvernement, notamment une amende de 100 Rs (1,35 $ USD) laquelle a été augmentée à 200 rs par le Premier ministre Pradha Sawant, afin de contraindre les récalcitrants à porter le masque. Par ailleurs, plusieurs voitures et motos ont été confisquées à cause du non-respect de l’interdiction de circulation dans la ville qui leur était destiné.
De l’avis de certaines figures politiques du pays, ces mesures sont insuffisantes. Ces derniers semblent s’inquiéter du départ massif des visiteurs et également de l’aggravation des conditions sanitaires provoquée par une élévation du nombre de malades de COVID-19. Le député du BJP a annoncé dernièrement que les tests de COVID-19, obligatoire pour les touristes se rendant dans la région était gratuit dans la ville.
La volte-face de l’administration à la suite de menaces de poursuites judiciaires
Par ailleurs, nombreux ont été choqués parmi les résidents de Pajani suite au virement brutal des autorités au sujet du non-renouvellement des autorisations commerciales des maisons de jeu de Goa. Ce pacte visait à mettre la pression sur les autorités de la ville afin de les pousser à honorer leur vieille promesse au sujet de la création de nouveaux points d’accostages pour les casinos flottants, mais craignant des menaces de poursuites judiciaires avec les opérateurs des maisons de jeux ces derniers se sont finalement résignés.
Il est important de relever qu’à ce jour, l’état de Goa enregistre près de 50 000 cas testés positifs au coronavirus dont 1 200 cas actifs pour un total de 679 décès.
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