La commission des jeux de hasard vient de publier un nouveau rapport concernant les impacts causés par la crise sanitaire. Selon les chiffres, la pandémie mondiale de Covid-19 a eu des conséquences néfastes sur le comportement de jeu en Grande-Bretagne.
Forte croissance de l’offre en ligne
De nouvelles données viennent d’être diffusées par la Gambling Commission dans le cadre de l’étude du comportement de jeu en cette période d’épidémie. Les indications proviennent des informations recensées entre le mois de mars et novembre 2020 sur le marché des jeux en ligne et les paramètres de consommation. D’après ces précisions, l’activité en ligne est en constante augmentation avec une hausse mensuelle de 3 % des comptes actifs et 4 % du côté des paris. Cependant, le rendement brut du jeu a baissé de 13 %.
Concernant les options de divertissement, les machines à sous GGY se hissent en haut de liste en bénéficiant d’un bond de 3 % à environ 177 millions de livres sterling. Quant au nombre de mises et comptes de joueurs, ils s’échelonnent à 4 % et 1 %. En termes de valeur, les paris ont atteint plus de 5,2 milliards tandis que les comptes actifs passent à 2,8 millions. Il s’agit du résultat le plus élevé pendant cette crise sanitaire internationale. Concernant le nombre de sessions effectuées sur les slots en ligne, le pourcentage a augmenté de 3 % pour une durée de plus d’une heure. D’octobre à novembre, la connexion s’est rallongée d’une à 22 minutes en enregistrant 2,2 millions. Dans un communiqué de la Commission de régulation, le processus de recherche sur les consommateurs se poursuit et démontre qu’il n’y a aucune augmentation rapide ou soutenue du secteur de jeu durant cette crise. Néanmoins, l’investigation montre également le lien entre les impacts de l’épidémie sur le plan financier et mental de la population. De ce fait, une grande vigilance est toujours de rigueur surtout sur le contrôle des opérateurs au cours du dernier verrouillage national. Avec le retour des compétitions sportives, le jeu problématique pourrait trouver une faille afin de cibler les plus vulnérables.
Avec le confinement, bon nombre de personnes font face à l’isolement et ont été classées en tant que consommateurs vulnérables. Outre ces sujets, il y a aussi des gens aux proies à la certitude sur leur situation personnelle ou financière en raison des nouvelles restrictions et les mesures de distanciation sociale.
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