À la suite de l’amende payée par Caesars Entertainment en avril 2020 en raison d’une pratique non-conforme impliquant des joueurs VIP, la Commission des jeux de hasard a affirmé qu’il a pris des mesures à l’égard des titulaires d’une licence de gestion personnelle au sein du groupe. Jusqu’à maintenant, seuls trois acteurs ont décidé de renoncer à leur licence.
Des licences en cours d’examen
L’année dernière, Caesars Entertainment a été condamné à une amende de 13 millions de livres, soit 18,2 millions de dollars. La cause ? Un ensemble d’échecs comprenant des joueurs VIP qui ont bénéficié de nombreux avantages en vue de les fidéliser au maximum. Même avec des signes de dépendance au jeu, le casino a permis à un client de continuer à miser durant cinq heures d’affilée. Un autre client inscrit dans la liste d’auto-exclusion s’est vu autorisé à jouer pendant une période de 13 mois. Autant de faits qui ont incité la Commission à sanctionner sérieusement le groupe. Le directeur général du régulateur, Neil McArthur, a parlé d’incidents extrêmement graves.
Actuellement, trois titulaires de PML ont abandonné leur licence de jeu et sept autres ont été informés de la situation. On recommande à deux d’entre eux de rédiger une lettre afin de plaider leur cause. D’ailleurs, le Conseil a résumé les faits en précisant qu’un titulaire de PML avait laissé tomber sa licence puisqu’il était au cœur d’une enquête tandis qu’un autre risquait également de perdre son autorisation pour non-paiement des droits de licence. Quant aux 18 autres titulaires, ils ont obtenu des conseils en vue d’envoyer des lettres. Selon la Commission, un titulaire de PML de Caesars a perdu sa licence lors d’une altercation avec un client sur le lieu de travail.
Le directeur général de la Gambling Commission, Richard Watson, a indiqué que tous les titulaires de licences personnelles doivent connaître leur responsabilité au sujet des défaillances réglementaires dans la gestion de leurs opérateurs. Tout au long de cette affaire, le Conseil a été fortement critiqué quant à son indulgence sur les sanctions imposées. Il faut dire que peu d’acteurs concernés ont subi la révocation de leur licence. Pour Alex Macey, un membre de la campagne Gamvisory, les preuves étaient déjà accablantes et la Commission des jeux de hasard n’a pas su régler le problème de manière radicale. L’intéressé a souligné que le régulateur a minimisé l’ampleur du désastre et son mode de fonctionnement doit-être remis en question.
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