Thomas B Waicul a été récemment inculpé pour avoir endommagé une machine à sous du casino physique Rivers Casino & Resort, dans l’État de New York. Ce joueur de 47 ans doit payer une somme de 1 500 $ en guise de dédommagement au casino.
De nombreux casinos aux USA ont enregistré des cas similaires. Cela a suscité l’intérêt des chercheurs, notamment le professeur Mark Griffiths de l’université de Nottingham Trent. Il explique le comportement agressif des joueurs par la montée du niveau d’adrénaline et d’endorphine dans l’organisme des joueurs même durant les parties de jeu perdues. Pour protéger leurs équipements, les opérateurs ont adopté des mesures permettant de réguler le niveau d’adrénaline. L’UK Betting and Gaming Council propose une intelligence artificielle capable de détecter le jeu erratique et d’imposer une période de refroidissement.
1 500 $ de dommages à payer
Thomas B Waicul endommage une machine à sous après une expérience de jeu désastreuse. Le joueur s’est retrouvé les poches vides après plusieurs heures passées devant une machine à sous d’un casino établit aux USA.
La scène se déroule dans l’État de New York, au sein du casino terrestre Rivers Casino & Resort à Schenectady. Le geste de ce passionné de machines à sous n’est pas passé inaperçu aux yeux des responsables du casino. Ces derniers ont déposé une plainte contre le joueur de 47 ans, qui est accusé d’avoir agressé une machine à sous du casino terrestre.
Thomas B Waicul a été arrêté et inculpé le 26 février dernier. Il doit payer des dommages et intérêts d’un montant de 1 500 $. Les joueurs sont ainsi interpellés à adopter un comportement plus responsable vis-à-vis des équipements des opérateurs du marché des jeux de hasard. Ils ne doivent pas se laisser dominer par leurs émotions.
Un cas parmi tant d’autres
Ce phénomène est très courant dans le monde des jeux de hasard. Plusieurs casinos de la place ont enregistré pareilles situations durant les deux dernières années écoulées.
Le cas Dion King survenu en janvier 2018 en est un exemple. L’homme de Mason City fût accusé d’avoir frappé à plusieurs reprises l’écran tactile d’une machine à sous dans l’État de L’Iowa. Les faits se sont déroulés à Northwood au sein du casino Diamond Jo. Le joueur a été condamné et a dû payer des dommages et intérêts d’une valeur de 2 000 $ à la maison. Un autre cas enregistré en 2019 est celui de Richard Stewart. Ce joueur de 62 ans a été accusé de méfait criminel. Il aurait endommagé une machine à sous du casino Seminole. Ne pouvant pas payer les dommages, il a été mis aux arrêts par la police locale.
Au regard de la récurrence de ces crimes, de nombreux chercheurs se sont penchés sur la question. C’est le cas de Mark Griffiths, un professeur de l’université de Nottingham Trent, qui propose une explication à ces réactions violentes. Il argumente que le corps humain produit toujours de l’adrénaline et de l’endorphine même lorsque vous perdez durant vos parties de jeu.
Conscients des dangers que peuvent causer ces réactions agressives sur leurs activités, les casinos ont instauré des mesures qui permettront à long terme de réduire ces montées d’adrénaline des joueurs. L’UK Betting and Gaming Council propose une intelligence artificielle capable de détecter le jeu erratique. Cette intelligence est à mesure d’imposer une période de refroidissement (pause obligatoire) aux joueurs compulsifs.
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