L’Europe et particulièrement la France connait depuis peu une deuxième vague de la pandémie au Coronavirus. Des zones de couvre-feu ont été déclarées en France, et les casinos se trouvant dans ces zones ont été contraints de fermer sur autorisation préfectorale le 17 octobre dernier. À cette date, six casinos du groupe Partouche ont dû fermer leurs portes. Fabrice Paire, président du directoire du groupe Partouche, crie au scandale.
Une décision incompréhensible par le Top Management de Partouche
La propagation à grande échelle du Covid-19 en France à pousser le gouvernement à décréter pour une seconde fois un confinement. Le groupe Partouche, grande entreprise de jeux française, a vu ses casinos suite à cette décision mettre la clé sous le paillasson. Une décision qui agace fortement les dirigeants du numéro deux des casinos en France. Fabrice Paire a manifesté son désir de vouloir rouvrir ses casinos dans les brefs délais, au regard du strict respect des mesures barrières observées dans ceux-ci. Il interpelle le ministère de la Santé prendra en compte le respect des mesures barrières pour ordonner la réouverture rapide des casinos. Tout en arguant qu’aucun de ses casinos, depuis le déconfinement, n’a été un foyer de contamination. Le président du directoire dénonce une situation d’injustice vis-à-vis des casinos en France. Il étaye son propos avec les décisions préfectorales qui ont obligé les établissements situés dans les zones de couvre-feu de fermer, sauf les cinémas, les restaurants et les théâtres. Il va plus loin en disant que ces établissements ont un protocole sanitaire bien moins strict que celui présent au sein de ses casinos. Fabrice Paire explique donc que le port de masque dans ses casinos est obligatoire, or dans les restaurants les gens l’enlèvent pour manger. La distanciation sociale non plus n’est pas respectée dans les restaurants alors que dans les casinos sur les machines de jeu on ne retrouve qu’une personne et les machines sont distantes l’une de l’autre d’un mètre.
Un impact économique colossal
Les impacts financiers de cette seconde fermeture sont terribles pour le groupe Partouche. 4 200 membres du personnel ont été mis en chômage partiel. Déjà mal en point à l’étranger, cette décision gouvernementale vient asphyxier la société. En effet le casino Crans-Montana en Suisse est fermé depuis le 21 octobre et celui d’Ostende en Belgique depuis le 28 octobre, en passant par celui de Djerba en Tunisie. 37% de son chiffre d’affaires a diminué pour la seule période du troisième trimestre 2020. La fermeture des six premiers casinos le 17 octobre dernier a mis au chômage 800 personnes, et donc 800 familles plongées dans la précarité. L’impact économique est beaucoup plus grand, car les jeux en France c’est 15 000 emplois directs et près de 50 000 emplois indirects. L’activité des casinos est aussi bien rémunératrice aux patrons de ceux-ci qu’à l’État. Ceci s’explique par le fait que les casinos offrent 1,3 milliard € de prélèvements au budget de l’État ainsi qu’à ses collectivités territoriales. Une perte tout aussi considérable pour le gouvernement français.
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