Face aux troubles politiques que connait actuellement le Royaume-Uni, l’examen du jeu (gambling review ou critical review) qui était censé être publié au cours du mois de juin risque de connaitre une fois de plus un retard. Avant que cela n’arrive, GambleAware insiste sur le fait que des prélèvements obligatoires doivent être effectués auprès des opérateurs sous licence. L’organisme précise que l’argent qui sera collecté servira dans la prévention et la lutte contre des méfaits des jeux qui ne cessent d’ailleurs de croitre dans le pays. Ceci serait la conséquence de l’introduction des jeux de hasard en ligne et d’une continuité de la crise financière engendrée par la pandémie du coronavirus.
GambleAware réitère son soutien à un prélèvement obligatoire
GambleAware est le principal organisme de bienfaisance qui œuvre pour la protection des citoyens contre les méfaits des jeux au Royaume-Uni. En tant que commissaire principal travaillant pour traiter et prévenir les dérives liées aux jeux, l’organisme fournit dans tout le pays les services de prévention et de traitement.
Face aux troubles politiques que connait actuellement la juridiction, l’association est inquiète quant à l’avenir de l’examen du jeu qui est censé être publié au cours de ce mois de juillet. Au sujet de cet examen, plusieurs critiques pensent qu’il s’agira de l’examen de jeu le plus complet de l’histoire.
Pour assurer la stabilité à long terme et fournir un modèle de financement cohérent, GambleAware a réitéré son soutien à un prélèvement obligatoire sur les revenus bruts des jeux de chaque opérateur sous licence.
Si vous vous en souvenez, c’est en avril dernier que GambleAware avait émis l’idée d’un prélèvement obligatoire de 1% sur le rendement brut du jeu de l’industrie. Il s’agissait d’une condition d’obtention de licence et selon les estimations faites, cela pourrait aboutir à la collecte d’un montant total de 140 millions de dollars chaque année.
Bien que de nombreux acteurs de l’industrie aient entrepris de verser des contributions volontaires, GambleAware pense qu’un modèle de financement obligatoire assurera la stabilité financière tout en œuvrant pour une meilleure planification et à la mise en œuvre à long terme des services de prévention contre les méfaits du jeu.
Cette condition de prélèvement obligatoire fait partie des six principes décrits par GambleAware. À ce sujet, l’organisme a déclaré que pour prévenir les méfaits du jeu, les acteurs de l’industrie doivent prendre des mesures nécessaires tout en tenant compte du prélèvement mentionné plus haut.
À titre de rappel, ce prélèvement sera consacré à la recherche des traitements et des moyens de prévention à long terme. Les commentaires mentionnés plus haut viennent du PDG de GambleAware nommé Zoë Osmond.
Des millions de personnes risquent de subir les méfaits du jeu
Avec l’introduction des jeux de hasard sur internet, la croissance du coût de la vie et l’impact financier continu de la pandémie de la covid-19, GambleAware pense qu’il y a plus de risque pour que les citoyens subissent les méfaits du jeu. Selon lui, jusqu’à 7 % de la population est encline à être affectée par le comportement à risque d’un parent ou d’un proche.
Pour réduire ces méfaits, l’organisme pense que les symptômes qui y sont liés doivent être traités comme un problème de santé publique urgent. De plus, le prochain livre devra également inclure une proposition pour un modèle de financement cohérent ce qui permettra de répondre avec certitude aux besoins futurs.
Il est important de mettre un point d’honneur sur le travail qu’effectue au quotidien GambleAware. En effet, l’organisme de prévention et de traitement des méfaits des jeux permet chaque année à plusieurs personnes résidentes au Royaume-Uni d’accéder à des services d’assistance qualifiés et gratuits ceci via le National Gambling Treatment Service. Cette offre est également valable pour toute personne préoccupée par le comportement de jeu d’un proche.
Il y a un peu plus d’une semaine de cela, les rumeurs couraient que la publication du prochain livre blanc risque de connaitre une fois de plus du retard. Ceci serait dû à une succession de démission des membres du gouvernement, le plus important étant la démission de Boris Johnson qui occupait un peu auparavant le poste de Premier ministre.
Juste à titre de rappel, c’est la deuxième fois que la sortie de l’examen du jeu connait un retard. En temps normal, c’est au printemps dernier que le livre blanc devait initialement être publié.
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