Selon l’actualité du moment, des députés souhaitent durcir la loi pour les opérateurs qui vendent leurs produits aux moins de 18 ans. Jusqu’à maintenant, il n’existe pas encore de réglementation précise sur ce type de transaction permettant de protéger les consommateurs mineurs.
Une norme stricte pour un jeu responsable
D’après une étude, un tiers des mineurs s’adonnent déjà aux jeux d’argent en France, que ce soit sur le net ou directement auprès des lieux de vente. Cette pratique se démocratise en raison de l’absence de sanctions financières pour les exploitants qui l’encouragent. Pareillement pour la vente d’alcool ou de tabac, les députés désirent instaurer une réglementation plus stricte compte tenu de la situation. Cela se traduit par la création d’une amende bien spécifique en cas de commercialisation de jeux d’argent aux mineurs. Cette proposition sera examinée par les députés la semaine prochaine dans le cadre de la privatisation de la Française des Jeux à l’Assemblée nationale. Le député LREM de la 4e circonscription du Calvados, Christophe Blanchet, initiateur de cette idée et 70 autres députés ont déjà déposé un amendement au texte de loi concernant la vente de jeu aux joueurs de moins de 18 ans. Il souligne également que le jeu d’argent et de hasard est strictement interdit aux mineurs sur le territoire français, mais aucune sanction financière n’a encore été mise en place par les principaux responsables.
Les députés LREM veulent renforcer le contrôle de la vente des jeux d’argent aux mineurs en passant par les tickets de grattage et le loto. L’amendement rejoint l’adoption de la loi Pacte visant à privatiser la FDJ. Dans ce texte, ces derniers ont l’attention d’instaurer une amende de 7 500 euros pour les buralistes pris la main dans le sac en vendant des tickets de jeu à un mineur. Pour Christophe Blancher, l’un des instigateurs de cette proposition, cette démarche permettra de responsabiliser les commerçants. Celui-ci a déposé cinq amendements pour fixer le montant de l’amende vu que la grille s’échelonne entre 7 500 à 15 000 euros. Toutefois, le gouvernement ne semble pas suivre le mouvement en préférant attendre la vente de la Française des Jeux pour en tirer des bénéfices importants. À noter qu’un commerçant peut tout à fait exiger l’âge de son client, rappelle un conseiller de Bruno Le Maire.
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