La Française des Jeux vient de verser une somme de plus de 70 millions d’euros à l’État qui représente des gains non réclamés par les joueurs de l’année dernière. À cela s’ajoute les dividendes et les taxes sur les jeux comptabilisant un montant conséquent.
Une manne financière inespérée
Avec la Française des Jeux, l’État reste toujours gagnant en bénéficiant d’un gros chèque chaque année. Cette fois-ci, les caisses publiques ont récupéré 70,5 millions d’euros venant des gains non réclamés par les joueurs en 2020. Cette démarche demeure conforme à la loi Pacte de 2019 qui a donné au gouvernement l’occasion de renforcer les financements. Avant, seuls les jackpots non réclamés des jeux de grattage allaient directement dans la bourse de l’État. Désormais, les gains provenant du Loto et des paris sont également concernés. À noter que la somme était versée sur le compte en banque de l’opérateur. Cependant, l’État ne profite pas des gains importants qui renvoient des récompenses de premier rang. En clair, il s’agit des gros lots empochés par les joueurs qui ont réussi à cocher les bons numéros des cases du Loto. D’une part, la somme aurait dû être conséquente sans la mise en place d’une nouvelle réglementation au sein de la FDJ. En effet, celui-ci a élargi le délai de réclamation du gain en question en passant de 60 à 90 jours pour Loto et le Loto Foot. Concernant les paris à cotes, la durée est allée de 60 à 120 jours.
En cette période de crise sanitaire, les différents points de vente de la FDJ ont cessé toute activité depuis plusieurs mois. La fermeture des bars et autres commerces sur le territoire a fortement contribué à la diminution des mises. Néanmoins, certains établissements sont toujours ouverts et poursuivent leurs activités en accueillant les joueurs. De ce fait, les mises sont parvenues à une somme de 4,6 milliards d’euros au premier trimestre, soit une hausse de 12 %. Au total, les gains s’élèvent à 3,1 milliards d’euros.
Dans l’ensemble, les sommes non réclamés offrent à l’État la possibilité de compenser les dividendes en constante régression pendant un bon bout de temps. D’une part, la privatisation de la FDJ n’a rien arrangé à la situation puisque le gouvernement ne détient que 21,9 % du capital de l’entreprise. Ce qui signifie que les pouvoirs publics devraient empocher 37 millions d’euros sur le résultat annuel au titre de l’exercice 2020. En tout, le rapport affiche un montant intégral de 214 millions d’euros.
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