La dépendance au jeu oblige un pharmacien à voler 700 000 $ à son ami de l’église. Celui-ci a simulé un cancer des testicules, une détresse financière et des opportunités commerciales pour voler ladite somme à son ami. Ceci est probablement une manière de rappeler qu’il ne faut pas céder à ce genre de situation. Le pharmacien et son ami allaient à l’Église ensemble, lorsqu’il a eu l’idée d’une source de financement pour sa dépendance au jeu. Sa dépendance était déjà incontrôlable au moment où il a eu cette idée. Ce phénomène conduit des personnes dans le désespoir à simuler des maladies, des accidents, et même des deuils, afin d’extorquer de l’argent à leurs proches.
Une procédure compliquée avec de multiples paiements
Un compagnon d’Église se fait extorquer 700 000 $ par son ami pharmacien. L’histoire a commencé quand Saad dit à son ami de longue date qu’il a besoin d’une somme de 375 000 $ pour rembourser son hypothèque. L’ami était dans la joie de pouvoir la lui fournir. Par la suite, Saad a dit à son ami qu’il venait d’être testé positif au cancer des testicules en phase terminale. Dans un état de compassion, son ami se propose alors de lui payer un traitement chimiothérapeutique, mais qui se révèle bien trop chère. En tant que pharmacien, Saad a crédibilisé son histoire en simulant des fausses consultations médicales et examens d’IRM.
Pour comprendre le drame de cette situation, il faut savoir que le jeune homme pharmacien était très respecté dans la profession. D’où le fait que son ami n’a absolument pas douté de sa parole. Une somme de 165 000 $ a donc été encore versée. Par la suite, Saad lui a fait croire qu’il pouvait investir dans une entreprise pharmaceutique privée, moyennant une autre somme d’une valeur de 158 000 $ de sa part.
Le montant total volé par Saab avec tous ces prétextes est alors passé à 695 210 $. C’est à ce moment que son ami a compris que quelque chose ne concordait pas. L’ami anonyme, a finalement interrogé Saad, qui a tout de même avoué que toute cette manigance ne servait qu’à rembourser sa dette au jeu.
Cette situation a donc entrainé la perte du statut de pharmacien de Saad au conseil général de la pharmacie (GPC). Cette organisation qui permet aux pharmaciens d’exercer leurs métiers a violemment qualifié ses actes « d’odieux ». Il est finalement condamné à 21 mois de prison ferme par le Chester Crown Court.
Le GPC refuse toute clémence envers Saad
Le pharmacien s’est défendu devant le GPC en déclarant que lui retirer sa licence d’exercice n’aura pour finalité que d’aggraver sa dépendance pour les jeux d’argent. Le jury est cependant resté sur sa position de la lui suspendre. L’argument majeur du GPC est le fait que Saad ait commis ses actes par préméditation et planification, plutôt que par désespoir.
Le panel a donc fini par conclure que Saad est indigne de continuer à exercer comme pharmacien sous couvert du GPC. Selon lui, le désormais ancien pharmacien n’a utilisé la licence de sa profession que pour extorquer de l’argent à sa victime.
L’addiction aux jeux d’argent : un phénomène aux nombreuses conséquences
L’addiction aux jeux a de nombreuses conséquences. Bien évidemment, elle contraint à faire un ou plusieurs investissements financiers de plus en plus importants, voire totalement démesurés, au vu de ses moyens financiers.
Les conséquences flagrantes sont d’ordre social. Le joueur pathologique et compulsif va s’exclure de son cercle familial et probablement amical, car la pratique du jeu d’argent lui prend énormément de temps. Toute perte d’argent donne lieu à une envie irrésistible d’essayer de regagner la somme perdue.
L’addiction au jeu peut être constatée chez les personnes qui souhaitent fuir leur quotidien pour plusieurs raisons, comme les problèmes professionnels, les problèmes de couple, les mésententes familiales, l’insatisfaction personnelle ou le dégout de la vie.
Ce type d’addiction peut entrainer le joueur pathologique qui a perdu beaucoup d’argent à emprunter à des membres de sa famille ou à des amis, voir les escroquer. Les conséquences telles que le rejet, les licenciements, les règlements de compte et les actions contre lui en justice sont donc inévitables.
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