Un couple vivant en concubinage subit une arrestation le mardi 17 avril 2018. La Criminal Investigation Division (CID) procède à l’inculpation sur Curepipe de l’île Maurice pour extorsion et vol d’argent. Les détails de l’affaire ci-dessous.
Marie-Louise Natasian et Hans Pierre Gérard : un tandem malsain
La jeune femme de 39 ans, Marie Louise Natasian coule des jours heureux au casino au côté de son conjoint, Hans Pierre Gérard âgé de 37 ans. Tout cela contre le gré de son employeur via sa carte bancaire. Ce dernier est âgé de 74 ans. Le mode opératoire est très simple. La femme vole la carte bancaire du fonctionnaire retraité. Par la suite, celle-ci est restituée à son concubin. De ce fait, il peut effectuer plusieurs transactions pour pouvoir assouvir ses désirs au casino.
En comptabilisant les retraits, le couple d’escrocs déleste le pauvre Curepipien de 1,5 million de roupies, soit 38 500 euros. Avec une telle somme, le coup bas commence à s’ébruiter. Les journées ensoleillées des deux concubins se transforment en gros orages. L’argent gagné au casino attise énormément de personnes. Cependant, certaines vont jusqu’à commettre l’irréparable pour goûter à la fortune. C’est une autre histoire.
Pris la main dans le sac
Au début du mois de janvier, la banque informe le septuagénaire de l’anomalie de son compte joint. En effet, elle divulgue les retraits exorbitants faits en son nom. Les premiers soupçons se portent directement sur son employée de maison. Puis, l’homme porte plainte auprès des autorités de Curepipe. Les enquêteurs de la Criminal Investigation Division (CID) effectuent une enquête pour cela. Après un mois et demi de filature avec les relevés des mouvements bancaires et autres preuves, l’arrestation du couple est enfin à l’ordre du jour.
Après le vol de la carte bancaire et du détournement d’argent, Marie Louise et Hans Pierre risquent de passer un bon bout de temps derrière les barreaux. Le couple a été récemment arrêté. Notamment, ils ont tout de suite comparu devant la barre. Ils sont actuellement en cellule. Reste à savoir ce que la juridiction leur réserve. L’affaire se poursuit.
Laisser un commentaire