Mauvaise nouvelle pour les joueurs, la Commission des jeux de hasard (CJH) a décidé d’augmenter de 36 % la perte horaire moyenne des machines. Au lieu de 75 euros, elle stagne maintenant à 102 euros. En clair, l’utilisateur est susceptible de perdre plus d’argent que d’habitude.
Un changement profitant aux établissements de jeu
Cette nouvelle condition technique a été sollicitée par le secteur suite à un ajustement de la rentabilité. Une fois la demande accordée, les casinos et les salles de jeu s’assurent d’une rémunération encore intéressante. Du côté des joueurs, ce ne sera nullement la même chose. D’une manière concrète, le client qui s’installe à une machine au sein d’un casino aura plus de probabilité de dépenser 102 euros par heure. En salle de jeu, la moyenne varie entre 34 euros et la note peut vite grimper. De quoi désorienter et inquiéter la clientèle lorsqu’il s’agit de dépenser son argent.
À savoir, l’objectif de la perte horaire consiste à limiter l’addiction et régulariser le marché des jeux d’argent en ligne en Belgique. Cette limitation garantit une totale sécurité du joueur sans toutefois le bloquer sur un laps de temps bien précis.
Pourquoi la Commission aurait-elle accepté cette augmentation de 36 % ?
Le président de la CJH, Etienne Marique explique que l’activité principale de la Commission s’avère être la protection des joueurs. L’application de cette perte horaire résulte d’une longue discussion en collaboration avec des ingénieurs compétents. Il insiste aussi sur le fait que ça ne correspond aucunement à une indexation puisque la Commission n’a pas la possibilité de faire un arrêté royal. Seul le gouvernement possède les compétences nécessaires pour l’adapter. Par ailleurs, les joueurs sont protégés dans le cadre du système EPIS qui aide à contrôler, vérifier et détecter les personnes les plus vulnérables.
Les opérateurs et les exploitants ont longtemps réclamé cette perte horaire. Cela fait plusieurs mois que leur requête a été déposée auprès des principaux responsables. Selon les informations recueillies, aucune indexation n’est survenue depuis l’année 2000 et les négociations avec la CJH datent du mois de décembre 2017. D’après la Commission des jeux de hasard, l’accord a finalement été finalisé voici deux semaines en toute transparence.
Laisser un commentaire