Le bonus du président-directeur général de l’éditeur Playtech divise les actionnaires de l’entreprise. Même si des actionnaires tels que Paulson & Co et Odey Asset Management acceptent volontiers ce bonus de plus de 30 millions de livres sterling, beaucoup d’autres actionnaires la rejettent depuis mai 2019, mois de l’assemblée générale annuelle.
Une prime d’un montant qui divise
La prime de paiement qui a été proposée au directeur de l’entreprise Playtech crée la polémique au sein du conseil des actionnaires de la société. La pomme de la discorde est une prime que certains considèrent comme « exagérée ». En effet, lors d’une réunion qui a eu lieu en mai 2019, les actionnaires se sont penchés sur la politique de rémunération à adopter au mieux de leur intérêt. Il en est ressorti une proposition au grand avantage du PDG de l’entreprise, monsieur Weizer. Cette nouvelle politique de rémunération prévoyait donc une somme de 30,4 millions de livres sterling de bonus pour le PDG.
L’on perçoit déjà deux camps dans ces hautes sphères de décision (le conseil des actionnaires). Le premier regroupe les partisans de ce bonus, et le second camp regroupe les dubitatifs. Le premier groupe compte des institutions actionnaires telles que Paulson & Co et Odey Asset Management. En effet, ceux-ci sont intéressés par cette politique de bonus à la faveur du dirigeant actuel de Playtech.
Par contre, le second groupe (qui compte des actionnaires tels que Glass Lewis et le service de conseil en bourse) estime que cette proposition de rémunération doit être purement et simplement rejetée. L’un des griefs évoqués concerne l’opportunité d’une telle rémunération. Pour eux, les ressorts de cette proposition ne sont liés qu’aux marchés, au détriment des performances réelles de l’entreprise.
Un bonus qui devrait s’étalonner sur plusieurs périodes
La rémunération du PDG de l’entreprise Playtech avait déjà divisé les investisseurs en mai 2019, lors de l’Assemblée Générale annuelle. En effet, des actionnaires représentant 41 % de l’entreprise avaient marqué leur désaccord sur le rapport de rémunération. Ceux représentant environ 40 % ont rejeté la politique de rémunération. Le conseil de l’entreprise pense que le bonus de 30 millions de livres sterling accordé au directeur de Playtech est exagéré. Il ajoute que cette somme est plus forte que celle de la plupart des autres directeurs de l’industrie.
Le nouveau bonus proposé devait s’étalonner sur le temps, au gré des performances de l’entreprise au niveau boursier notamment. Il est demandé à M. Weizer de s’assurer que la valeur des actions augmente avec le temps ; mais aussi, que les valeurs obtenues durent le temps de 30 jours (1 mois).
Ce sont 1,9 million d’actions qui seront payées en tranche, et par palier atteint. La première paie survient lorsque les actions grimpent et atteignent 600p. La deuxième paie c’est après une valeur de 700p. La troisième gratification survient à l’atteinte de 800p par action Playtech à la bourse. C’est cette façon de procéder que Glass Lewis a dénoncée. Par ailleurs, le conseil de l’entreprise a soulevé la légèreté avec laquelle les dossiers de l’entreprise sont traités. Pour des actionnaires comme Royal London Asset Management, cette proposition n’a pas d’avenir. Royal London Asset estime que le PDG est déjà bien payé pour atteindre les objectifs à lui assignés.
À propos du logiciel Playtech
- Date de création : 1999
- Licence / Origine : UK
- Site officiel : https://www.playtech.com/
- Jeux en 3D : Oui
- Jeux sur mobile : Oui
- Croupiers en direct : Oui
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