On vient d’apprendre récemment que l’Etat portugais prélèverait 66 % du Produit Bruit des Jeux pour l’opérateur Betclic, qui est entré pour la première fois sur le sol portugais en 2016 suite à l’ouverture du marché des jeux. Un système de taxation absurde, une aberration !
Une pétition contre le système de taxation portugais
Pour le National Association of Online Gamblers (ANAon), le fait que l’Etat prélève 2/3 des revenus d’un opérateur en ligne est fou et exagéré. C’est pourquoi l’association a décidé d’ouvrir une pétition de joueurs mécontents, qui a déjà reçue plus de quatre mille signatures.
Concernant la taxation au Portugal, elle dépend du chiffre d’affaires des opérateurs. Ceux qui ont engrangé moins de 5 millions d’euros, sont soumis à une taxation de 15 %. Le taux d’imposition peut augmenter jusqu’à 30% dans le cas d’une tranche maximale.
Ceux qui œuvrent dans les paris sportifs, quant à eux, ont un taux d’imposition de 8 % sur les 30 millions d’euros de mises. Ils ne sont pas taxés sur le chiffre d’affaires ou le PBJ, mais directement sur les mises des joueurs. Dans le pari sportif, il est possible d’avoir un taux jusqu’à 16 %. Ce second système est encore plus aberrant étant donné que pour chaque mise, il y aura donc 16 % de taxe à payer pour le casino en ligne. Pour 100 euros de mise, il y aura donc 16 € de taxe alors qu’il n’y a eu aucun encaissement. Ce genre de pratique pourrait dissuader les opérateurs à investir au Portugal.
Betclic annonce une taxe de 66 %
Dernièrement, un septième opérateur de paris sportifs avait obtenu l’autorisation du régulateur portugais (SRIJ) avec la Sociedad Fuigueira Praia. Mais, la donne devrait certainement changer avec le communiqué de Betclic annonçant que son reversement atteignait les 66 % de son chiffre d’affaires. De quoi dissuader les futurs demandeurs de rebrousser chemin sur un éventuel investissement dans les jeux au Portugal. Betclic, de son côté, a indiqué qu’il enregistrait une très faible marge ce qui pourrait remettre en question son implantation au Portugal.
De son côté, le SRIJ a fait la promesse de faire une mise au point du marché des jeux d’argent d’ici mai 2018. A suivre …
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