William Hill a récemment décidé de ne pas effectuer le paiement de deux paris à 129 $ qu’il a acceptés. Le bookmaker estime que les deux paris ont été acceptés par erreur, et qu’ils ne peuvent pas être payés parce qu’ils étaient liés.
Les deux parieurs qui s’attendaient à recevoir la somme de 30 241 $ après la réalisation de leurs prédictions contestent cet argument de William Hill. Ils se sont rapprochés d’un organisme spécialisé et comptent bien défendre leurs droits.
Un pari tout de même ambitieux
Après avoir accepté deux paris dont la cote était de 234 contre 1, William Hill refuse d’effectuer le paiement des gains. Les faits remontent à plus de 9 mois. Le bookmaker William Hill valide deux paris de deux fans de rugby, Gary Smeaton et Kris Shenton. Les deux joueurs ont prédit pour leur premier pari que l’équipe de Salford Red Devils sera dans le top 5 au terme du championnat ; tandis que pour le second pari, ils ont prédit que Jackson Hastings sera le gagnant du Man of the steel.
Le montant de leur mise était de 129 $ et devait leur permettre de remporter 30 241 $ en cas de réalisation des prédictions. Ce qui fut le cas. Par la suite, les deux parieurs se sont heurtés au refus du bookmaker d’effectuer le paiement des gains, alors que ce dernier a auparavant validé leur mise. Une fois de plus, William Hill se fait une mauvaise publicité auprès des parieurs.
William Hill reconnaît son erreur « humaine », mais ne veut pas payer !
Pour le bookmaker, les deux paris étaient liés. Il avance l’argument du « related contingency » pour justifier son refus de payer. Cette expression est généralement utilisée dans le jargon des jeux de hasard. Elle traduit dans ce cas le fait que pour deux paris liés, la réalisation d’une prédiction entraine automatiquement la réalisation de l’autre. Cet argument est pourtant contesté par les parieurs qui estiment qu’il n’y a aucune liaison de contingence, sinon le pari n’aurait pas été validé par l’entreprise. Ils soulignent aussi le fait que la récompense du Man of the Steel est indépendante du rang de l’équipe dans le classement du championnat.
Le bookmaker admet tout de même avoir commis une erreur en acceptant les paris. Il s’excuse pour cette erreur et dit comprendre la déception des joueurs. Il ajoute que l’erreur est humaine et qu’elle vient d’être corrigée.
De leur côté, les deux parieurs ne peuvent pas se contenter de cet argument. Ils comptent défendre leurs droits. Ils ont sollicité pour ce fait les conseils du Independant Betting Adjudication Service, qui est un organisme spécialisé dans la défense des droits des parieurs. Le dénouement de l’affaire est très attendu, surtout que pour des adeptes de jeu d’argent (casino ou paris sportifs), il apparaît qu’il n’y a pas vraiment de liaison entre ces paris. Mais, comme les apparences sont souvent trompeuses et parfois cachent d’autres nuances, il vaut mieux attendre ce que décidera la justice.
Laisser un commentaire