Depuis plusieurs années, le groupe Barrière maintient sa place de leader dans le secteur des casinos terrestres en France. En termes de produit brut des jeux, l’opérateur s’impose face à ses concurrents et génère des revenus conséquents. À sa tête, Dominique Desseigne qui s’apprête prochainement à prendre sa retraite. Sur ce point, la passation risque d’être problématique pour plusieurs raisons notamment la crise sanitaire.
Une première succession hautement lucrative
Jusqu’à maintenant, l’histoire du groupe Barrière inspire un grand nombre d’entrepreneurs désireux de se lancer dans le monde des casinos. L’ascension de cette firme familiale représente une référence grâce à l’ingéniosité de ses dirigeants. D’ailleurs, il existe même un roman qui lui a été destiné qui s’intitule L’Oncle de l’écrivain Pierre Rey. Ce dernier a connu Dominique Dessigne du temps de sa jeunesse. Le livre relate le parcours de François André, le créateur du groupe qui travaillait en tant que paysan de l’Ardèche. Par la suite, il a commencé par exploiter quelques tripots en décidant de construire des hôtels tels que ceux de Deauville et de La Baule au début du XXe siècle.
Grâce à une succession, le groupe s’est fortement développé à travers toute la France via des prestations haut de gamme. Vu que François André n’avait pas d’enfants, il a pris la décision de confier son poste à son neveu Lucien Barrière durant l’année 1962. Celui-ci va innover à partir de l’année 1970 en adoptant le concept de resort à la française. Ainsi, plusieurs stations balnéaires ont accueilli des complexes de luxe alliant loisirs et business avec une excellente capacité. Au sein de ces établissements, le service comporte des équipements sportifs et des casinos.
Une reprise difficile et une succession complexe
À la suite de la mort de Lucien Barrière en 1990, sa fille adoptive Diane Barrière lui succède durant cinq ans seulement. En effet, un grave accident d’avion la laisse tétraplégique avant de décéder au mois de mai 2001 à l’âge de 44 ans. Par conséquent, il faut obligatoirement nommer un nouveau dirigeant et son mari, Dominique Desseigne se porte volontaire. Toutefois, son inexpérience lui causera quelques soucis, mais les choses semblaient se dérouler pour le mieux. Ses deux enfants sont d’ores et déjà prêts à lui succéder. Pourtant, la pandémie de Covid-19 ne fera que compliquer la situation après les multiples fermetures et les couvre-feux. Face aux pertes financières et à l’arrêt des activités, le groupe Barrière tente de relever la tête en privilégiant une reprise progressive.
Dans tous les cas, le départ de Dominique Desseigne n’est nullement recommandé par les professionnels. De plus, des bruits de couloir stipulent que ses enfants ne sont pas à la hauteur de la tâche. De ce fait, la succession du groupe demeure encore en cours d’examen et constitue un processus ardu.
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