La Gambling Commission qui enquête sur la participation et la prévalence des jeux d’argent en ligne et de hasard a fourni un rapport en octobre 2022. Celui-ci stipulait que le taux global de jeu problématique était resté à 0,3 % comme l’année précédente. Ce que l’institut national de recherche économique et social va contredire. Les résultats de son enquête à elle révèlent un chiffre plus élevé.
Le jeu problématique en Grande-Bretagne
Par jeu problématique, il faut entendre une situation dans laquelle le divertissement entraîne des conséquences négatives pour le joueur. De ce fait, le gamer n’est figé que sur le jeu en délaissant tous les autres centres d’intérêt de sa vie. Il s’agit notamment de sa famille et de son travail. Les individus atteints par ce phénomène deviennent sensibles à l’excitation du jeu. En s’amusant, ils vont prendre des risques dans l’espoir d’améliorer leurs conditions de vie.
Par ailleurs, ils ressentent des sensations intenses qui vont les amener à oublier et délaisser tout le reste. À ce stade, les phases de jeu s’enchaînent de manière ultra rapide et l’argent dépensé est énorme. Ce qui peut entraîner des difficultés financières pouvant conduire à l’endettement. Il est aussi important de rappeler que ce type de personnes n’éprouve plus le désir de stopper le jeu.
Il y a trois phases qui permettent de reconnaitre un joueur en difficulté. On a la phase de gain. Ici, l’individu fait des gains importants au cours de ses premières parties, ce qui lui donne l’envie d’en avoir plus. Ensuite, on a la phase de perte au cours de laquelle le joueur perd une forte somme. Il garde espoir dans le but de récupérer son argent au point de ne plus vouloir s’arrêter. Le jeu devient sa préoccupation majeure. On a enfin l’étape du désespoir pendant laquelle le divertissement devient une obsession. C’est à ce moment que l’individu est pris dans un véritable piège.
La charge fiscale du taux de jeu problématique selon le nouveau rapport
Une étude a été faite sur la charge fiscale pour l’échiquier correspondant aux défauts du jeu problématique. Son but était d’observer un certain nombre de domaines clés concernant la charge du taux de jeu problématique.
En effet, environ 7 % de personnes âgées de 16 ans et plus sur environ 380 000 individus sont exposés au jeu problématique. De plus, les sujets vivaient tous dans un logement privé. Partant de ce constat, le rapport stipule que le coût fiscal global associé aux méfaits du jeu problématique est équivalent à 1,40 milliard de livres sterling.
Par ailleurs, cette analyse relève aussi que le coût fiscal par personne affectée par le jeu problématique est d’approximativement 3 700 livres sterling par an. Ce qui n’est pas le cas des individus exposés au jeu « à risque ». L’aspect le plus important du coût budgétaire est rattaché à une aide sociale plus grande, sans oublier de le mentionner l’augmentation du coût des soins de santé, des frais de justice pénale et ceux de l’itinérance.
Il faut cependant noter que les chiffres révélés dans ce rapport seraient une sous-estimation du fardeau fiscal réel. En effet, les véritables chiffres peuvent être beaucoup plus élevés. Si des doutes persistent, c’est parce que les données ne sont pas accessibles au public.
Cela étant, il n’est pas évident de donner un chiffre exact des personnes affectées par les jeux problématiques, les cas de suicides, d’endettement, etc.
Les réformes proposées dans le nouveau rapport
L’équipe de recherche n’a pas seulement tenu à donner des résultats, mais elle a également proposé de potentielles réformes. C’est particulièrement le cas de la prise en compte des coûts budgétaires du jeu problématique dans les ajustements réglementaires que proposait le gouvernement lors de la révision retardée de la législation de 2005 sur les jeux dans le livre blanc.
En plus, les analystes ont fait appel à l’inclusion de diagnostic de dépistage clair des individus affectés dans les prochains cycles de la recherche sur les actifs et la richesse. Ils ont aussi proposé de mettre à jour les estimations fiscales lorsque les données de l’enquête sur la morbidité psychiatrique adulte de 2022 seront accessibles.
Enfin, ces enquêteurs ont dit dans leur rapport que la collecte des informations à grande échelle pourrait faire partie des attributions de la Gambling Commission. Surtout pour ce qui est de l’association entre le jeu problématique et les autres individus affectés, ainsi qu’entre le jeu problématique et le suicide.
Laisser un commentaire