Ricardo Randev, âgé de 59 ans, vient d’être condamné à 3 ans de prison par le juge David Potter du Liverpool Crown Court. Randev a tenté de vendre de la cocaïne de 57 000 livres sterling pour rembourser sa dette de jeu de 13 000 livres sterling. Randev souffre des méfaits du jeu et sa dépendance au jeu est si grave. Après avoir joué sans contrôle, il va emprunter de l’argent sur des cartes bancaires, mettre sa propre maison en garantie et aller chez un usurier qui va l’aider. En retour, l’usurier lui demande de vendre cette drogue que la police a retrouvée chez lui. La mère de cet accusé est très âgée, elle ne sait plus sur qui compter à présent.
Des méfaits du jeu au trafic de la drogue : Randev derrière les barreaux pour 3 ans
Le trafic de la drogue conduit Ricardo Randev derrière les barreaux pour 3 ans. C’est devant le Liverpool Crown Court que cette décision judiciaire a été rendue. La dépendance au jeu a poussé ce dernier à vendre de la drogue pour couvrir sa dette de jeu de 13 000 livres sterling. Mais malheureusement pour lui, les autorités policières vont perquisitionner son domicile situé à Cronton et vont retrouver de la cocaïne d’une valeur de 57 000 livres sterling.
Devant le juge, cet accusé a plaidé coupable pour détention de stupéfiants. En quittant de chez lui pour le tribunal, son avocat précise à la barre qu’il n’a pas informé sa mère du fait qu’il risquait de se retrouver en prison pour cette affaire de drogue. À force de jouer sans cesse aux jeux d’argent, Ricardo Randev, âgé de 59 ans, s’est retrouvé dans une dette qu’il fallait à tout prix rembourser.
Les méfaits du jeu ont entraîné ce dernier à choisir le marché de la drogue comme moyen de gagner de l’argent pour pouvoir payer son créancier. En confirmant son engouement et sa dépendance pour le jeu, Ricardo s’est retrouvé avec des dettes qui l’ont poussé à se lancer vers cette solution désespérée qui est la vente de cocaïne. Le tribunal qui l’a jugé estime que la dépendance au jeu est une situation critique qui doit être inscrite dans la politique des établissements de jeux d’argent. En réalité, ce dernier n’est pas un délinquant, mais les méfaits du jeu le rendent vulnérable pour exécuter des tâches illégales. Si ce dernier n’avait pas trop été emporté par les méfaits du jeu, il ne se serait pas aventuré dans ce cercle vicieux qui le rend coupable devant la loi.
En outre, pour mieux protéger les autres personnes qui se trouvent dans la même situation que Ricardo, le tribunal suggère la révision de la Gambling Act 2005 (loi sur les jeux d’argent). Il faut intégrer des mesures de lutte contre la dépendance au jeu. Dans cette affaire, le juge David Potter comprend les difficultés de cet accusé à vouloir se débarrasser de cette habitude qui dominait son esprit. Voilà pourquoi ce magistrat lui a accordé des circonstances atténuantes en fixant la durée de cette peine à 3 ans de prison. Cela servira certainement de leçon à toutes ces personnes qui essaient de vendre de la drogue ou de continuer dans le jeu illégal.
Difficile de se libérer des méfaits du jeu
Dans sa volonté de rembourser cette dette, un usurier prête de l’argent à Ricardo. Malgré ce coup de pouce, Ricardo a fini par dépenser encore cette somme dans le jeu. Au lieu de rembourser effectivement sa dette comme prévu, il a encore préféré jouer. Pour tenter de récupérer son argent, cet usurier va le contraindre à vendre de la drogue. Dans le cas de Ricardo, le magistrat souligne que l’accusé s’est permis d’emprunter de l’argent sur des cartes de crédit et à mettre même sa maison en garantit pour ses emprunts. Au lieu de contrecarrer cette situation financière qui l’agaçait, sa dépendance au jeu s’est intensifiée, a rappelé le juge à l’accusé. Randev était un exemple d’homme épanoui, il incarnait le succès dans son entourage. Néanmoins, il avait une double vie, il se trouvait dans un autre côté obscur où il était victime des méfaits du jeu et ne voulait pas en parler avec ses proches. Il a préféré garder ce côté secret jusqu’à ce que l’affaire soit exposée en justice.
La mère de Ricardo est très âgée et celui-ci est son seul enfant. Avant qu’il ne soit condamné, Ricardo était la seule personne qui prenait soin de cette dernière. Maintenant qu’il se retrouve dans cette situation où il ira purger sa peine, celle-ci risque d’être abandonnée à elle-même.
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