Tout a été simple pour eux. À cause d’un thermomètre connecté dans un aquarium, les pirates informatiques ont réussi à pirater la base de données d’un casino. Finis d’essayer de contourner les diverses sécurisations informatiques installées dans les palaces de jeu, qui leur tiennent en haleine. Les pirates s’entretiennent à des tâches plus faciles. Pour pénétrer dans les bases de données de l’établissement, il suffit de repérer le moindre appareil connecté et de l’utiliser comme moyen. Indique Nicole Eagan, PDG de la société de cybersécurité Darktrace, lors d’un événement organisé par le Wall Street Journal à Londres. Notamment, ces hackers ont visé principalement les données concernant les joueurs high-roller ou les joueurs qui font de grosses mises dudit établissement.
La cybercriminalité : une menace qui nuit aux entreprises
La menace semble plus qu’apparente. Avec l’apparition des appareils connectés, les pirates informatiques peuvent facilement intégrer tous systèmes informatiques. Toujours d’après la Nicole Eagan, de nombreuses machines peuvent servir à des fins méticuleuses pour les hackers. Systèmes de climatisation, thermostats, frigidaire, ainsi que d’autres machines sont démunies de protection contre des attaques. En effet, les machines industrielles ne proposent pas ou plus ou moins une sécurisation de leur système. Ces différentes machines menacent donc la sécurité des entreprises, qu’il s’agisse de casinos ou des autres. On peut dénombrer jusqu’à plus de 8 milliards d’objets connectés sur la chaîne mondiale, d’après les estimations de 2017. Un nombre qui permet aux différents pirates d’exécuter leur mode opératoire et arriver à leurs fins. L’opération Dyn de 2016 est un exemple à prendre en compte. Grâce au programme Mirai, les cybercriminels se sont servis de caméras de surveillances pour pirater le web, sur la chaîne internationale.
La Commission européenne prend des mesures et établit une nouvelle réforme
L’administration ainsi que les entreprises prennent connaissance de ces attaques menaçantes. La cybersécurité devient un point plus qu’important vis-à-vis des pirates informatiques. La Commission européenne est la première à remettre des réformes numériques sur cette matière. De nouveaux principes interagissent dans le secteur européen depuis septembre 2017. Notamment, un responsable de la sécurité des données doit être établi dans chaque société. Les entreprises qui ne tiennent pas en compte de ses obligations obtiendront une sanction. Ils devront verser une amende, pouvant aller jusqu’à 20 millions d’euros et 4 % de leur chiffre d’affaires.
Du côté de machines connectées, leurs sécurités seront renforcées dès leurs fabrications. Par ailleurs, mieux vaut être vigilant lorsqu’on achète ces appareils. Une attaque comme celle apparue en 2016 peut toujours être imminente.
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