Un animateur suspendu en raison de ses propos racistes au Casino Barrière de la Baule

Les blagues font toujours partie des animations lorsqu’on anime un public. Cependant, même drôles, les propos racistes ne sont jamais les bienvenues. Ils risquent au contraire de déplaire fortement aux gens.

Au casino Barrière, un cadre a été sanctionné après avoir fait des blagues racistes lors d’une soirée Tombola dans les locaux. Choquée par ce qui vient de se passer, une cliente présente à cette soirée publie son mécontentement via Facebook, faisant des reproches au casino.

Quand les blagues dépassent l’entendement du public

L’évènement s’est déroulé le samedi 7 avril, pendant une soirée tombola dans le casino Barrière de la Baule. Durant l’animation, un cadre du casino fait deux blagues portant atteinte à un concessionnaire de la marque BMW. En premier lieu, il invite le concessionnaire à monter sur scène. La personne monte alors sur le podium et pendant sa venue, l’animateur lui fait une remarque, lui demandant, s’il était le cousin du DJ (qui était un homme de couleur comme lui). Cependant, l’homme ignore sa question. Peu après, le cadre lui demande de se présenter par son prénom. Le représentant de BMW lui répond alors : « Laurent ». À nouveau, l’animateur lui refait une autre blague plus blessante, portant atteinte au prénom de l’homme, en reformulant : « Laurent Outan ? ». La personne vient donc d’être traitée de singe.

Des excuses présentées aux publics

Vexée par ce qui vient de se passer, Monica, une cliente du casino, raconte alors sa mésaventure de la soirée, en postant sur Facebook. Elle dit avoir été désespérée et mal en point suite à cette tombola. Surtout qu’on est en 2018, ce genre de propos ne devrait plus exister. Aussitôt sa publication lancée, le message fait une grande polémique, impliquant une mauvaise réputation à cet établissement du groupe Barrière.

Néanmoins, vis-à-vis de cet acte blessant, la DRH du groupe a tout de suite présenté ses excuses auprès de toutes personnes scandalisées par ces dires. D’un autre côté, la personne qui a fait ces plaisanteries a obtenu une mise à pied. Il aura bientôt un entretien avec son dirigeant. Reste à savoir la décision finale de cette affaire. Notamment, toujours d’après la DRH, ces propos sont : « Inadmissibles, choquants, et contraires à toutes les valeurs du groupe ».

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