En période de confinement, de nombreuses activités sont au point mort et génèrent des pertes considérables. C’est le cas au sein de l’association des marchands dépanneurs et épiciers du Québec où la vente de loterie représente 20 à 25 % de leurs revenus. De ce fait, ces derniers demandent au gouvernement d’autoriser au plus vite Loto-Québec à procéder à la réouverture de ses terminaux.
Des offres uniquement en ligne
Depuis les mises prises par le gouvernement pour lutter contre la propagation du Covid-19, tous les casinos, salles de jeu et distributeurs de loterie ont fermé leurs portes. Loto-Québec, détenant le monopole de l’industrie, a également respecté les normes établies. Jusqu’à maintenant, aucune date précise n’a été communiquée concernant la reprise des activités. En dépit de la déclaration d’un plan de relance de l’économie, la société d’État ne peut pas proclamer une échéance précise sur l’ouverture des établissements et salons de jeux.
Selon le directeur général de l’AMDEQ, Yves Servais, toute l’équipe s’est soumise à la décision du gouvernement, mais la situation s’éternise et cela fait plus d’un mois que ça dure. L’intéressé ajoute que le secteur rapporte des revenus importants. Il faut dire que l’organisation comprend au moins 1 300 détaillants qui ont hâte que le marché reprenne. M. Servais a affirmé qu’un délai de deux semaines est instauré, soit 73 % qui se sont déjà préparés à proposer leur service. Le ministère des Finances a été contacté et a eu vent de cette requête. Par ailleurs, le responsable confirme que Loto-Québec est au courant de cette initiative.
En vue d’appuyer leur demande, l’association des marchands dépanneurs et épiciers du Québec a avancé un argument qui prône une certaine inégalité. En effet, l’organisme stipule que la vente de loteries se poursuit toujours dans plusieurs autres provinces canadiennes malgré les règles de confinement. Ce qui signifie que chaque exploitant est libre de continuer son activité et de vendre des billets de loterie. Le DG, Yves Gervais, explique que les détaillants ne devraient pas être pénalisés pour le choix des autres entreprises. De plus, Loto-Québec exploite désormais sa plateforme en ligne donnant aux utilisateurs les moyens d’acheter et valider leurs billets de loterie alors que les terminaux ont été désactivés. Une fermeture qui touche de plein fouet les 8 500 détaillants incluant les dépanneurs, les pharmacies et les épiceries qui veulent rapidement rouvrir leurs commerces.
Laisser un commentaire