Le régulateur néo-zélandais des jeux de hasard, à savoir le ministère de l’Intérieur, envisage une possible interdiction de l’utilisation des cartes de crédit pour effectuer des transactions liées aux jeux de hasard en ligne. Cette probable interdiction de l’usage des cartes de crédit dans l’univers de l’iGaming néo-zélandais aurait pour but de protéger les joueurs, aussi bien des dépenses qu’ils effectueraient sur des sites non réglementés, que des risques de dépendance au jeu. Ce second argument de la protection vient de ce qu’un grand opérateur de casino local a décidé de se lancer dans le casino en ligne, ce qui selon le régulateur néo-zélandais, pourrait attirer plus de joueurs et donc causer plus de cas de dépendance au jeu. Quoi qu’il en soit, cette action/réaction du régulateur néo-zélandais est la preuve que le marché local de l’iGaming nécessite une véritable réorganisation.
Une probable interdiction suscitée par la décision de l’opérateur SKYCITY de se lancer dans le casino en ligne
Le ministère de l’Intérieur en Nouvelle-Zélande, lequel est chargé de la réglementation des jeux de hasard dans le pays, vient d’annoncer son ambition d’interdire l’usage des cartes de crédit pour les transactions liées aux jeux d’argent en ligne. Cette annonce du régulateur néo-zélandais est une sorte de réaction à l’ambition ou la décision de SKYCITY Entertainment Group, un géant opérateur de casino local, de s’introduire sur le marché des jeux en ligne.
Il faut savoir qu’en Nouvelle-Zélande, la législation dispose que seuls deux opérateurs, à savoir TAB et Lotto, peuvent offrir des services de jeux de hasard en ligne depuis la Nouvelle-Zélande. Toutefois, pour contourner cette législation, l’opérateur SKYCITY en question a décidé de baser ses activités à Malte. Il fera donc gérer ses opérations de jeux en ligne en Nouvelle-Zélande par Skycity Malta, sa filiale maltaise, et sera en partenariat avec le fournisseur Gaming Innovation Group.
Ce que le régulateur néo-zélandais craint c’est que cette entrée de SKYCITY sur le marché des jeux en ligne occasionne une hausse importante de problèmes liés aux jeux, notamment de dépendance. Cette probable hausse des problèmes liés au jeu viendrait de ce qu’il est fort probable, voire évident qu’un grand nombre de Néo-Zélandais se tournent vers l’offre de cet opérateur, lequel possède une marque très connue du public et qui inspire même confiance (SKYCITY possède également des hôtels dans le pays, en plus des casinos terrestres). C’est sans doute cette crainte qui a donc poussé le régulateur néo-zélandais à envisager d’interdire l’usage de cartes de crédit dans les transactions de jeux en ligne. Toutefois, SKYCITY dit devoir mettre des outils sûrs et sécurisés à la disposition de ses joueurs en ligne.
Le souci du régulateur de protéger les joueurs
Il faut voir dans l’action ou l’ambition du régulateur néo-zélandais le souci de protéger les joueurs. Celui-ci voudrait notamment empêcher les joueurs en ligne de dépenser d’énormes sommes d’argent en ligne sur des sites de jeux qui opèrent en marge de la réglementation locale. Celui-ci voudrait également protéger ces joueurs des problèmes liés au jeu, notamment de la dépendance, comme cela a été évoqué plus haut.
Bien que de meilleurs détails ne soient pas encore disponibles sur cette initiative du régulateur de la Nouvelle-Zélande, celle-ci (l’initiative) arrive juste quelques jours après que le régulateur britannique (l’UKGC) ait annoncé qu’elle tiendrait des consultations dès mi-août, afin de statuer sur l’interdiction ou non de l’usage des cartes de crédit pour jouer en ligne.
Quoi qu’il en soit, l’initiative de SKYCITY Entertainment Group de s’introduire sur le marché des jeux d’argent en ligne et la réaction/l’ambition du régulateur néo-zélandais démontre la nécessité d’une véritable réorganisation et réglementation du marché des jeux de hasard (en ligne) en Nouvelle-Zélande.
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