La course au casino continue pour la ville de Saint-Jean, au Nouveau-Brunswick. Une tentative a déjà été menée en 2008, mais au final c’est dans la ville de Moncton qu’est revenu le gros lot. Mais le parcours continue, et le projet est encore d’actualité. Des opérateurs ont déjà montré leur intérêt pour ce projet. Une étude serait déjà en cours, car les revenus sur les jeux d’argent au Nouveau-Brunswick sont toujours en hausse.
Un projet de casino pour Saint-Jean
Si Saint-Jean avait déjà vécu un tout premier projet avorté et qui est revenu à Moncton, cette fois-ci, il pourrait bien se concrétiser. Effectivement, en 2008 la ville avait tenté le tout pour obtenir son propre établissement, mais la tentative a échoué. Aujourd’hui la situation pourrait bien être assez différente, car le projet est sur table même si rien de concret n’a encore été révélé. Les petits signes ne cessent pourtant pas d’apparaître. Les opérateurs ont en effet montré leur enthousiasme. C’est notamment le cas d’un opérateur de jeu dans les Maritimes.
Toutefois, aucun nom n’a filtré pour le moment. En sus, Steve Carson, le directeur général de l’agence de développement de Saint-Jean a souligné qu’il est en train de mettre en place les bases d’un futur casino, en collaboration avec la province. Au sein du gouvernement, il semble ne pas avoir d’obstacle, car le Premier ministre et la ministre des Finances ont affirmé être ouverts à un tel projet. Le maire de son côté affiche son désir de concrétiser ce projet, mais à condition d’avancer lentement pour que tout se fasse correctement. Pour lui il est important de prendre le temps, d’établir un plan pour que tout le monde puisse en être fier.
Des mises en garde
Cependant tout le monde n’est pas du même avis, les opposants à ce futur casino mettent en garde sur les méfaits des jeux. Peter McKenna, politologue, a donné son avis en soulignant que les casinos n’engrangent pas assez d’argent en comparaison avec les coûts humains que ce projet engage. Le ministère de la Santé du Nouveau-Brunswick, pour sa part, se tourne plutôt vers les problèmes de jeux compulsifs. Dans une déclaration, le ministère rapporte qu’avec les régies nationales, une analyse continue est en train de se faire qui se base sur les besoins, selon les substances qui font surface et/ou les problèmes de jeu. Le maire, même s’il est favorable, appuie ces inquiétudes et opte pour un équilibre dans toutes les décisions à prendre.
Une discussion sur les conséquences sur le plan social devra être effectuée si le projet est lancé, en plus des solutions qui vont avec. Toujours dans cette optique des conséquences, à Moncton, une étude montre que des répercussions sont déjà ressenties. Ouvert en 2010, le casino enregistre 91,1 % de joueurs et non-joueurs sans problème de dépendance. 6,1 % sont des joueurs avec de faibles risques et 1,8 % pour un niveau modéré et 1 % sont des joueurs compulsifs. Une légère diminution a été constatée en comparaison avec le taux de prévalence de 2009 du jeu compulsif dans les autres provinces canadiennes.
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