Le 11 juin dernier, l’intersyndicale comprenant la CFTC, FO, CFE/CGC des employés de casinos et de clubs de jeux s’est penché sur un texte qui prévoit une reprise rapide des activités dans le secteur notamment les jeux de table. D’après cette demande, les syndicats veulent une réouverture des clubs de Paris après des semaines de fermeture qui ont sérieusement impacté les revenus des lieux.
Jeux traditionnels et poker en amont
A l’instar des casinos français qui ont pu rouvrir depuis le 2 juin, la date de réouverture des clubs de jeux n’a pas encore été officialisée par les principaux responsables. À la suite du discours du président de la République ce dimanche 14 juin, les exploitants ont hâte de reprendre leurs activités afin de combler le manque à gagner depuis ces mois de confinement. Du côté des syndicats, la date du 22 juin revient souvent, mais rien n’est encore certain. En vue d’accélérer le processus, les intéressés ont lancé une pétition en ligne organisée sur le site change.org. L’objectif consiste à retenir l’attention des autorités sur l’avenir du secteur. En première ligne, la réouverture des casinos est abordée mettant en avant l’article 45 qui exclut les jeux traditionnels des casinos et clubs de jeux en raison de la difficulté d’appliquer les gestes barrières. Cette démarche pourrait considérablement diminuer le nombre du personnel au profit des jeux automatisés.
Avec l’application des règles en vigueur et le maintien du décret, les opérateurs craignent la disparition des jeux traditionnels et du poker. De ce fait, les syndicats sollicitent la suppression de l’article 45 du décret 2020-663 et la réouverture de l’ensemble des casinos sur le territoire ainsi que des clubs de jeux à partir de 22 juin en zone verte et orange. Au total, 7 clubs de jeux sont installés dans la capitale et attendent patiemment d’accueillir de nouveau leur clientèle. Selon les syndicats, une fermeture en continu des établissements de jeux en zone orange ne pourra qu’entraîner l’augmentation des parties clandestines et tripots dans l’Hexagone. Des activités illégales qui suscitent l’apparition des troubles à l’ordre public. Ces dernières années, les forces de l’ordre ont démantelé des parties privées organisées de manière illicite dans un local ou une résidence. Récemment, l’une d’entre elles a été recensée en Île-de-France résultant de l’incapacité des joueurs d’accéder à une salle réglementaire.
Actuellement, la pétition a colleté plus de 250 signatures et sensibilise les internautes à y participer. Les syndicats veulent uniquement une reprise des activités en vue de préserver les postes du personnel et les revenus des établissements. Une réouverture qui s’accompagne de la mise en place de mesures sanitaires efficaces visant la protection des clients et des salariés.
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