4 opérateurs norvégiens de jeux de casino en ligne se sont constitués en une association pour influencer le gouvernement du pays. Dénommée NBO, cette association milite précisément pour la libéralisation du secteur du jeu de hasard en ligne en Norvège.
Une critique de la trop importante main mise du gouvernement sur le secteur des jeux de hasard en ligne
Des promoteurs de jeux de hasard en ligne se sont réunis pour faire fléchir le gouvernement norvégien sur des questions relatives à la réglementation des jeux de casino en ligne, en s’inspirant de leur voisin la Suède qui a légalisé son marché des jeux en ligne.
En effet, en Norvège, les lois régissant le secteur du jeu de hasard n’a pas fait beaucoup de progrès. Par rapport, aux autres pays, le législateur norvégien demeure conservateur en ce qui concerne le divertissement. Il semble que, afin de préserver la population des effets pervers de ces jeux, le gouvernement a décidé de limiter les mouvements des structures de jeux de hasard en ligne à l’intérieur de son seul territoire.
Dans la même logique, les autorités avaient une grande emprise sur le secteur du jeu de hasard dans le pays. Le gouvernement avait ainsi circonscrit les libertés des joueurs locaux à deux offres strictement exclusives : le Norsk Rikstoto, qui est un jeu de paris sportifs ; et le NorskTipping qui est un jeu qui réunit paris sportifs et jeux de casino. C’est précisément ce qui crée problème.
Les opérateurs de casinos en ligne ont formé un groupe pour protester contre ce comportement du gouvernement norvégien. Ces opérateurs sont 4 pour l’instant. Il s’agit précisément de Betsson, Kindred Group, Come On, et de GiG (Game Innovation Group). Ces derniers se sont donc constitués en une association dénommée la Norvegian Industry Association for Online Gambling, ou, NBO. La direction a, à sa tête, le directeur des affaires publiques de Kindrerd Group, Rolf Sims, un ancien ministre de la culture qui a d’ailleurs participé à l’élaboration de la politique gouvernementale sur les jeux de hasard.
La NBO reproche au gouvernement norvégien d’avoir une main mise sur le secteur du jeu de hasard en ligne. L’association demande au gouvernement de libéraliser ce secteur, de telle sorte à permettre aux opérateurs internationaux de jeux de hasard de se développer dans le pays. Cette association estime alors que le gouvernement devrait octroyer des licences pour permettre aux opérateurs de contribuer à l’épanouissement contrôlé de ce secteur.
Des avantages ignorés par les autorités
Pour ces 4 opérateurs de casino en ligne, une telle mesure serait très bénéfique pour la Norvège. Carl Fredrik Stenstrom (secrétaire général de la NBO) affirme que les expériences en Suède et au Danemark démontrent que l’enregistrement des opérateurs sous le système des licences est une méthode probante. Cet ancien directeur commercial de la Norsk Rikstoto précise qu’il a dirigé des projets de jeu de hasard ; et que son expérience lui a fait comprendre qu’il est vain de continuer à fonctionner comme le fait actuellement le gouvernement, en sachant qu’à côté, il existe une zone qui échappe au contrôle du gouvernement.
D’ailleurs, les 4 sociétés révèlent qu’elles avaient produit un rapport qui montrait les avantages du système de licence. D’après ce rapport, cette méthode apporterait une meilleure offre aux clients, une meilleure gestion des problèmes, et une meilleure régulation.
La NGA (Norwegian Gaming Authority, ou autorité norvégienne des jeux de hasard) qui avait reçu ce rapport l’aurait rejeté sans préavis. La Norvège reste donc hostile envers les opérateurs de casino en ligne. Le pays a fait des restrictions en bloquant certains domaines, limitant les moyens de paiement, et en interdisant la publicité. Il ne reste plus qu’à espérer que les deux parties trouvent un terrain d’entente, lequel devrait idéalement permettre aux Norvégiens d’accéder à une meilleure offre de jeux de casino en ligne.
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