Le 14 décembre 2016, le parlement japonais s’est prononcé favorablement aux jeux d’argent. Depuis cette date, le pays compte bien toucher le jackpot grâce aux casinos. Un marché qui selon les économistes devrait rapporter entre 15 et 28 milliards d’euros. Pour réaliser ses projets de casinos intégrés, le Japon avait alors retenu la ville d’Osaka dont le milliardaire Lawrence Ho assurait qu’elle était plus viable que Tokyo. En lice pour la licence d’exploitation, et en l’absence d’autre candidat, MGM Resorts International serait l’unique opérateur.
Trois licences pour trois développeurs
Trouver un partenaire pour l’exploitation de ses casinos intégrés, c’était l’un des défis à surmonter par les autorités de la ville d’Osaka. En effet, l’une des conditions pour réaliser ce projet de construction d’hôtels-casinos, dans un pays où la controverse demeure sur les jeux d’argent, était de trouver un opérateur étranger et qui ne pourra pas postuler pour des projets similaires au Japon.
Trois licences pour trois développeurs pouvant construire des équipements dédiés aux activités MICE. Donc, outre les casinos, ces entreprises devaient bâtir des hôtels, espaces conférences, évènements, etc. Dès septembre 2019, les autorités de la ville d’Osaka ont commencé à recevoir les dossiers des entreprises qui sollicitaient construire un complexe touristique sur l’île de Yumeshima. La date du 24 octobre avait alors été initialement avancée pour le délai de soumission pour les entreprises intéressées. Au printemps qui suivait, la municipalité devait annoncer l’entreprise plébiscitée pour porter son projet de complexe hôtelier et casino intégré.
Un processus de sélection retardé
Mais, un malheur n’arrivant jamais seul, la pandémie de coronavirus est apparue, portant un coup de frein à cet important projet. Le gouvernement de la ville n’a cependant pas lâché. Bien au contraire, et comme le faisait savoir GGRAsia, une nouvelle date, celle du 6 avril avait été retenue pour trouver un partenaire opérationnel étranger. Des noms comme ceux de MGM Resorts International, Galaxy Entertainment Group et Genting Maleysia Berhad, faisaient partie de la liste des principaux exploitants en compétition dès le début du lancement du projet. Chacune de ces entreprises devait fournir aux autorités un dossier présentant d’une part, les principales caractéristiques des propriétés à construire et d’autre part, sa stratégie de lutte contre la dépendance au jeu et les moyens d’assurer la sécurité de la population.
Un seul candidat en lice pour la licence d’exploitation
À la date butoir du 6 avril, comme annoncé le mois dernier, un seul candidat a répondu présent à cette deuxième phase de l’appel d’offres. Seul candidat présent, MGM Resorts International ne peut être logiquement que l’unique gagnant. Groupe de loisirs basé à Las Vegas, MGM compte à Las Vegas de nombreux hôtels et casinos parmi les plus prestigieux au monde. Présent en Australie, ce groupe va donc devenir le principal opérateur du complexe de casino intégré au Japon dans la ville d’Osaka. Ce sera l’occasion pour MGM Resorts de réaliser son projet « OSAKA D’ABORD » qu’il disait avoir conçu. En juillet ou au plus tard en août, le groupe américain devra présenter son projet définitif aux autorités de la ville.
Pour l’heure, malgré qu’il soit l’unique candidat, rien n’est encore officiel. Ce n’est qu’en septembre prochain, comme nous le rapporte Inside Asian Gaming que le nom de l’opérateur officiel des casinos intégrés japonais sera dévoilé.
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