Ce mardi dernier, la NBA vient d’annoncer sa nouvelle collaboration avec le groupe d’hôtels-casinos, MGM Resorts International. Après l’autorisation des paris sportifs par la Cour Suprême américaine au cours du mois de mai, cette nouvelle arrive à point nommé dans le secteur.
Un partenariat qui offre plusieurs perspectives
La NBA s’offre un nouveau partenaire en signant un contrat d’une durée de trois ans et d’au moins 25 millions de dollars, soit 21 millions d’euros selon la chaîne ESPN. Jusqu’à maintenant, c’est la première Ligue de basket nord-américaine à collaborer avec un opérateur de paris sportifs. Du côté des avantages, ils sont nombreux pour les deux acteurs. Chez MGM, ce partenariat permettra d’utiliser les données officielles de la NBA et la WNBA (ligue féminine). Le processus prévoit également des contributions communes entre l’opérateur et la ligue dans le but de lancer et promouvoir une campagne de protection de l’intégralité des matchs. L’objectif sera donc de préserver une certaine équité face aux diverses fraudes. Dans ce domaine, les pratiques illégales sont nombreuses notamment la condamnation de l’ancien arbitre Tim Donaghy, qui a plaidé coupable en 2017 pour avoir parié des matchs qu’il arbitrait. Le patron de la NBA, Adam Silver, assure que le marché des paris sportifs aux États-Unis évolue rapidement et MGM Resorts reste l’un des leaders dans le secteur qui bénéficie d’une réputation certifiée dans le monde du jeu. Il ajoute que ce partenariat fournit de nombreux atouts surtout en termes de développement.
MGM s’intéresse depuis longtemps à la NBA en étant déjà partenaire de la NBA Summer League pendant deux ans. Par ailleurs, l’entreprise a racheté l’équipe féminine de San Antonio afin de la réinstaller à Las Vegas l’an dernier. D’après Jim Murren, le PDG de MGM, la NBA reste un acteur innovant et incontournable dans l’évolution du sport. MGM Resorts est heureux de finaliser ce partenariat en vue de révolutionner le pari sportif sur le territoire. Il faut savoir que cet accord vient à point nommé grâce à l’abolition de la loi interdisant les paris sportifs sur les 50 États américains en mai dernier. Ce texte avait interdit toute forme de paris sur les sports professionnels et universitaires à l’exception de quatre États, dont le Nevada, la Delaware, le Montana et l’Oregon.
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