Des équipes de scientifiques britanniques prévoient d’effectuer un premier essai clinique mondial dans le traitement des toxicomanes. L’addiction au jeu en fait partie avec en exclusivité, l’utilisation d’un ingrédient actif des champignons hallucinogènes . Sur le territoire, les efforts de lutte contre le jeu problématique se poursuivent en réduisant au maximum les impacts liés au secteur.
Une étude financée par le gouvernement
Un premier essai clinique mondial a reçu l’approbation du gouvernement britannique afin d’élaborer un traitement efficace face à la dépendance. L’expérience démarre à l’Imperial College de Londres à partir du mois d’octobre prochain. Au cours de cette étude, les chercheurs donneront aux patients de la psilocybine, un produit chimique psychotrope présent dans certains champignons. En tout, L’opération sera effectuée par 4 neuropharmacologues spécialisées incluant l’ancien tsar du gouvernement de la drogue David Nutt. L’objectif consiste essentiellement à concevoir une méthode efficace et durable pour une thérapie fiable en résolvant entre autres la dépendance au jeu.
Selon les informations obtenues, l’étude sera dirigée par le chercheur du Centre for Psychedelic Research and Neuropsychopharmacology de Londres, Ryyan Zafar. Il se dit impatient de voir les résultats et les issues négatives auprès des personnes en quête de guérison complète. Il a expliqué qu’aucun patient n’a reçu de thérapie psychédélique contre l’addiction au jeu. L’intéressé a ajouté qu’il s’agit d’un projet longtemps en préparation qui devrait se développer de manière progressive. En amont, cinq sujets seront étudiés en tenant compte des résultats et des changements à opérer. Le nombre de patients devrait augmenter à partir de l’année prochaine, rapporte Zafar. Il a également souligné que ce n’est pas la première fois que des champignons hallucinogènes sont utilisés dans le traitement des dépendances. En effet, la psilocybine traite la toxicomanie et le tabac en procurant des résultats prometteurs. Cette substance a d’ores et déjà prouvé son efficacité via des études semblables aux États-Unis.
Au Royaume-Uni, le taux de dépendance au jeu est en constante augmentation et suscite une attention particulière. Considérée comme un diagnostic de santé, l’addiction reste un domaine qui requiert une thérapie spécifique en faisant appel à un traitement approprié. D’après Zafar, la recherche psychédélique sur le territoire britannique ne reçoit pas souvent le soutien du gouvernement. Cette fois-ci, l’étude a fait tilt en promettant des impacts prometteurs pour limiter de manière considérable le nombre de toxicomanes.
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