Faut-il encore rappeler les dégâts causés par la pandémie du coronavirus sur les activités économiques ? Probablement pas. Les casinos de la région de la Loire-Atlantique au même titre que ceux des autres villes et pays n’ont pas été épargnés. Depuis leur réouverture, ils ont enregistré une baisse de 15 % de leurs revenus, cela étant dû à plusieurs facteurs, dont une baisse considérable des fréquentations. Malgré les difficultés actuelles, les dirigeants de ces établissements gardent espoir, car il se peut tout de même que le peu de clients qui visitent actuellement ces salles de jeux ait tendance à plus dépenser que d’habitude.
Un taux de fréquentation toujours à la baisse
Depuis leur réouverture il y a quelques mois de cela et plus précisément le 19 mai de cette année, les casinos de la Loire-Atlantique et Vendée ont peine à retrouver leur niveau de fréquentation avant covid-19. Pour cause, il faut noter les différents couvre-feux instaurés par le gouvernement, ensuite les mesures barrières à respecter ainsi que la mise en place du passe sanitaire.
Ces différents facteurs qui normalement devraient encourager les citoyens à retrouver leur vie d’avant ont plutôt eu l’effet contraire. Toutefois, les choses semblent revenir à la normale peu à peu et même si actuellement le nombre de visiteurs est toujours à la baisse, il est fort probable que les choses s’arrangent dans les mois à venir.
À titre d’information, il existe au total 9 casinos dans les régions de la Loire-Atlantique et Vendée. Face à la situation actuelle, quelques-uns des dirigeants de ces établissements de jeu ont tenu à donner leur avis.
Il y a tout d’abord Jean-Michel Launay qui est le directeur du casino des Pins des Sables-d’Olonne. Il affirme qu’avant la mise en place du passe sanitaire, les clients semblaient revenir un peu plus au fil des semaines. Mais depuis lors il y a eu une vraie rupture. M. Launay déclare également que vers la fin du mois de juillet, son établissement enregistrait déjà une baisse de fréquentation comprise entre 50 et 60 %.
Allant dans le même sens que son confrère, Bruno Tola responsable du casino de Saint-Brevin pense lui aussi que l’instauration du pass sanitaire est en grande partie la cause de la baisse du nombre de fréquentations dans leur établissement.
Il affirme à ce sujet qu’une fois le confinement levé, ils ont relevé une baisse de 10 à 20 % de leurs revenus, mais que cela s’est aggravé une fois le passe sanitaire instauré. Il continue en disant que le jour même de cette instauration, ils ont eu une baisse de la fréquentation de pratiquement 50 % ce qui impacte considérablement leur revenu.
Alexandre Demangel quant à lui responsable de la communication du casino de Pornichet affirme que même s’il y a de quoi rester optimiste, il est clair qu’ils ne sont pas encore sortis de la crise sanitaire. Tout de même, il relève le fait que les gens ont besoin de s’amuser et de se faire plaisir, il y a donc de quoi tenir bon.
Une bonne nouvelle malgré tout
Dans la Loire-Atlantique et Vendée, le constat a été fait que les clients actuels de ces établissements ont tendance à investir des sommes plus élevées qu’avant le covid-19.
Ce constat vient confirmer les propos d’Alexandre Demangel selon lesquels les gens ont besoin de s’amuser et de redécouvrir ces lieux. Dans la même lancée, les nouvelles habitudes des joueurs pourraient permettre aux salles de jeu de combler le vide en attendant que la situation soit meilleure.
Pascal le Flohic, directeur du casino de Saint-Gilles-Croix-de-Vie constate que ce sont jusqu’ici les habitués qui sont revenus pour essayer de retrouver leur passe-temps d’avant qui consistait entre autres à jouer sur les différentes machines à sous et miser sur les différents jeux dont il est actuellement possible de retrouver au sein de l’établissement.
Il précise qu’afin de respecter les mesures de sécurité et plus précisément les mesures de distanciation sociale prodiguée par les autorités sanitaires, ils ont été obligés de supprimer quelques jeux dont les machines à sous.
Il y a également le nombre de places aux tables de jeu ainsi que les soirées dansantes qui ont elles aussi été supprimées pour une durée jusqu’à présent indéterminée. Pour Bruno Tola, il est actuellement impossible d’avoir une vision claire de l’avenir avec toutes les mesures sanitaires qui ne cessent d’évoluer.
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