La crise sanitaire causée par le Covid-19 apporte son lot de problèmes et de difficultés, notamment de lourdes pertes économiques et financières pour les communes et les entreprises, à l’instar des casinos. Pourtant, la deuxième vague de contamination liée à cette pandémie qui évolue continue de compliquer la situation. En effet, les mesures restrictives telles que le couvre-feu ou le confinement qui sont adoptées par les autorités pour faire face rendent la situation plus difficile qu’elle ne l’est déjà. Cependant, les casinos qui restent fermés ne sont pas les seuls à subir cette situation, puisque les communes dans lesquelles ces casinos sont implantés se voient privées d’importantes sources de revenus fiscaux, à savoir celles liées à l’activité des casinos. C’est le cas dans la région du Calvados, où les opérateurs de casinos attendent toujours de pouvoir rouvrir les portes de leurs salles de jeu. Pour exemple, la commune d’Ouistreham située sur les côtes du Calvados prévoit un manque à gagner de 500 000 euros dans son budget pour 2021.
Des pertes innombrables
Dans le calvados, la situation financière des casinos et des communes se complique du fait de la résurgence du nombre de cas positifs à la pandémie du Covid-19. Les casinos fermés depuis plusieurs semaines maintenant et qui espèrent rouvrir leurs portes bientôt continuent de souffrir du manque de ressources financières.
Si la situation n’est pas au plus beau fixe pour les opérateurs de casino, elle est encore plus désespérante pour les petites municipalités qui dépendent souvent majoritairement des revenus fiscaux issus de l’activité des casinos.
La première adjointe au maire dans la commune de Saint-Aubin-sur-Mer l’a bien compris, et rappelait déjà que la fermeture des casinos locaux aurait d’énormes répercussions notamment pour les finances de la ville, puisque les revenus fiscaux issus de l’activité des casinos représentent pour cette commune, une importante partie du budget de la ville.
C’est d’ailleurs la raison pour laquelle la ville avait dû anticiper la tenue de certains travaux, et aussi repoussé certains achats à effectuer.
Le Groupe Eponyme par la voie de son PDG, a déclaré qu’avec la situation actuelle ce sont 5 000 euros de pertes auxquelles doit faire face la structure chaque jour.
La municipalité de la ville d’Ouistreham fait également savoir que son budget pour l’année 2021 comportera un énorme trou d’environ 500 000 euros, un manque à gagner qui provient du fait que la commune a dû revoir à la baisse ses prévisions de recettes provenant de l’activité des casinos.
Du côté des opérateurs de casino et de leurs collaborateurs, le sentiment d’anxiété gagne de plus en plus du terrain. En effet, les 55 employés que compte le casino de Luc-Sur-Mer sont toujours au chômage partiel et craignent pour leur travail, même si M. Romain Tranchant, le Responsable de ce casino du groupe Barrière a affirmé que pour l’heure, aucun poste ne sera supprimé.
Une lueur d’espoir
Même si la situation semble désespérée, beaucoup se veulent optimistes et espère que la mauvaise vague passera bientôt pour laisser place à une prochaine reprise des activités.
C’est pourquoi la ville d’Ouistreham, pour essayer de limiter les dégâts financiers, décide de commencer à réduire sa trop grande dépendance aux revenus issus de l’activité des casinos. Pour ce faire, la mairie pourrait augmenter les pourcentages fiscaux sur les activités de la ville, ou encore tout simplement, trouver le moyen de réaliser des économies.
Toujours pour limiter la casse et venir en aide au casino de la ville qui enregistre une perte d’environ 23 % de ses revenus au cours de cette année, la municipalité a décidé d’annuler de façon temporaire le bail de l’exploitant, à savoir le Groupe Barrière.
L’autre point positif qui réjouit les autorités, les opérateurs de casino et les populations, c’est que depuis un moment, la tendance du nombre de cas testés positifs commence à faiblir, ce qui pousse tout le monde à espérer que les activités pourront effectivement reprendre le plus tôt possible.
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