L’association internationale IGSA a mis en place un comité de jeu responsable pour prévenir les dommages causés par le jeu problématique. Le comité sera animé par l’ensemble des membres de l’IGSA. L’International Gaming Standards Association, par cette action va harmoniser les normes et protocoles de prévention, de détection et de lutte contre le jeu problématique à l’échelle mondiale.
L’IGSA veut prévenir le jeu problématique par l’action d’un comité de jeu responsable
L’IGSA (International Gaming Standard Association) a récemment mis en place un comité pour prévenir les risques liés au jeu de hasard. Dans une récente réunion, le Conseil d’administration de cette organisation internationale s’est mis d’accord, à l’unanimité de ses membres, sur la formation d’un comité de jeu responsable (RGC). La nouvelle a été rapportée par le média PRNewswire. L’IGSA est la plus importante organisation de développement des normes techniques de jeu. Cette organisation est un centre de réflexion au niveau international sur les mesures de prévention du jeu problématique.
Le conseil d’administration de l’organisation réunit des membres dont tous prendront part au comité de jeu responsable mis en place. En effet, tous ont donné leur accord à l’initiative. Le nouveau comité pourra également compter sur la participation de Sir Alan Feldman. Ce dernier n’est pas un inconnu du milieu du jeu, notamment de la lutte contre les méfaits du jeu d’argent. Le média Review Journal rapporte que Sir Alan Feldman est un expert bien connu de l’UNLV International Gaming Institute. Ce professionnel s’est illustré par ses positions en matière de jeu responsable et de protection des joueurs.
Le Comité de jeu responsable va proposer aux acteurs de l’industrie du jeu un modèle de jeu responsable
Le nouveau comité de jeu responsable mis en place par l’International Gaming Standards Association (IGSA) a mis sur pied un modèle de jeu responsable. La finalité de ce comité est la fourniture de ressources et de soutien aux acteurs de l’industrie du jeu partout dans le monde. Il s’adresse particulièrement aux acteurs institutionnels (régulateurs de jeux) et acteurs privés (opérateurs de jeux). Afin d’assurer sa finalité auprès de ces intervenants, le comité de jeu responsable a mis en place un cadre de jeu responsable dénommé « modèle de maturité du jeu responsable » (RGMM).
À travers cette formule standard « modèle de maturité de jeu responsable », le comité va permettre aux régulateurs et opérateurs de jeux de hasard de l’adapter à leurs contextes respectifs. Il sera donc possible de mettre en place, dans chaque juridiction, de manière spécifique, un modèle de jeu responsable prévisible. En effet, tel que l’indique le média PRNewswire, les acteurs institutionnels et privés du jeu de hasard vont pouvoir se servir de ce modèle-cadre fourni par l’IGSA pour parfaire un modèle précis et approprié. C’est alors ce modèle plus adapté qui sera enfin utilisé pour la prévision, la détection et la prévention des situations de jeu problématique.
L’International Gaming Standard Association (IGSA) est une instance internationale de réflexion sur les problématiques liées au jeu
L’organisation internationale IGSA offre aux acteurs du milieu du jeu mondial un lieu de réflexion sur les préoccupations du jeu responsable. L’IGSA est à cet effet, engagé dans la création et le maintien des normes et des protocoles dans l’intérêt d’une industrie mondiale du jeu responsable. L’organisation a une large couverture internationale. Ses membres sont des ressortissants de 20 pays différents. L’IGSA travaille en collaboration avec les acteurs du jeu d’argent (régulateurs, fournisseurs et opérateurs de jeux) dans plus de 30 pays partout dans le monde. Cette large couverture lui confère un tout aussi large pouvoir d’intervention dans l’industrie mondiale du jeu de hasard. Par ailleurs, l’IGSA a également un important pouvoir d’influence sur les politiques et normes de jeux dans les pays où il dispose de membres ou travaille avec les acteurs de l’industrie du jeu.
Sa position et son rôle international lui assurent un avantage stratégique. L’organisation assure un lien étroit entre organismes de réglementation et opérateurs de jeux. Position stratégique qu’il utilise pour fournir à ses différents membres l’accès à différents secteurs et canaux commerciaux.
La mise en place du comité du jeu responsable s’inscrit dans la ligne droite de l’accomplissement de sa mission de soutien aux acteurs de l’industrie du jeu pour un jeu responsable. Le comité mis en place servira pour la fourniture aux régulateurs et opérateurs de jeux à travers le monde, d’une méthode de travail efficace dans la lutte contre le jeu problématique. La méthode ou cadre de travail fourni va permettre d’obtenir des données quantitatives sur le jeu responsable. Elle va également permettre de générer des indicateurs de performance clé pour la prévention et la prévision du jeu problématique.
Il faut surtout et par-dessus tout souligner la contribution majeure qu’apportera Alan Feldman. L’expert en jeu responsable qui a récemment rejoint le comité du jeu responsable représente un important atout pour l’organisation. Cet expert de l’Université du Nevada à Las Vegas va apporter une nouvelle approche dans la mise sur pied du modèle-cadre « modèle de maturité du jeu responsable ».
Le président de l’organisation IGSA s’est exprimé sur la mise en place du comité du jeu responsable
Le président de l’organisation internationale, Earle G. Hall a fait une communication sur la mise en place d’un comité de jeu responsable. Le président déclare qu’il est important et opportun de mettre en place une référence mondiale de la lutte contre le jeu problématique. Il avance à cet effet que l’heure est venue de mettre en place cette référence mondiale pour lutter contre les méfaits du jeu problématique. Il salue le travail engagé des régulateurs de jeux dans les différentes juridictions dans la création de leurs propres normes et pratiques. Dès lors, il est plus que temps de rassembler les meilleures de ces normes et pratiques dans le cadre d’une gestion quantitative, poursuit-il.
Earle G. Hall rajoute qu’un changement de paradigme pour un nouveau modèle de prévisibilité. Un modèle basé sur les données, allégeant ainsi l’importante charge du travail de contrôle et de surveillance du jeu, jusqu’ici assurée par les régulateurs et opérateurs de jeux. Le président de l’IGSA conclut son allocution en exprimant son satisfécit à l’égard de l’adhésion écrasante des membres de l’organisation au comité de jeu responsable.
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