Les jeux d’argent illégaux ont pris une ampleur inattendue au cours des dernières années, ce qui n’est pas une bonne nouvelle pour les États qui proposent des jeux légaux. À cet effet, les régulateurs de jeux de 7 États se sont regroupés et ont signé une lettre incitant le ministère de la Justice (DoJ) à agir vis-à-vis de la propagation des jeux d’argent offshore.
Les risques des jeux illégaux mentionnés par les régulateurs
La coalition des régulateurs de jeux d’argent et des paris sportifs dans sa lettre a souligné les risques que les jeux d’argent offshore en ligne représentent. Elle note ainsi l’absence d’investissement dans les programmes de jeux fiables, le risque de blanchiment d’argent et la non-vérification de l’âge des joueurs. Les régulateurs attirent par ailleurs l’attention du DoJ sur la non-existence d’une garantie de fair-play sans licence ainsi que du paiement des taxes. De même, les transactions offshore ne sont soumises à aucune vérification, ce qui n’est pas le cas des opérateurs légaux.
Henry Williams dit que le Michigan Gaming Control Board en tant qu’organisme de réglementation veille à ce que les opérateurs offrent des jeux qui obéissent aux normes techniques et qui ont été testés avec succès. Au nom de la coalition, il exige que les autres opérateurs respectent ces conditions de déclaration. Il renchérit ses propos en signalant le fait que les entreprises offshores ne suivent pas les règles de l’État en proposant aux consommateurs des jeux illégaux et sans garanties. M. Williams et les régulateurs sont inquiets par rapport à cette manière de fonctionner des opérateurs offshore.
La sonnette d’alarme est donc tirée par la coalition des régulateurs qui espère que l’État agira dans l’intérêt général des consommateurs.
Les signataires et l’objet de la lettre
La lettre a été signée par les représentants des plus grands États du jeu en matière de ressources financières, notamment l’Illinois, le Michigan, la Louisiane, le Colorado, le Nevada, le Mississippi et le New Jersey. Ils ont exhorté le ministère de la Justice à prendre des mesures face au danger que représente la propagation des jeux d’argent offshore. Par ailleurs, les régulateurs ont fait comprendre au DoJ qu’ils n’étaient pas en mesure de combattre cette menace sans assistance.
Henry Williams le directeur général du Michigan Gaming Control Board a inscrit son nom sur cette lettre en sa qualité de président du NGCB (Nevada Gaming Control Board), laquelle a été soumise au procureur général Garland.
Ce dernier rappelle au procureur que le Michigan est un État encadré par des lois et des règles strictes lorsqu’il s’agit des jeux en ligne et des paris sportifs. Mais également, que ces lois protègent les joueurs dans le but de favoriser la confiance et de garantir un jeu honnête et transparent.
Il poursuit en disant que lui et la coalition des régulateurs des jeux d’argent sont prêts à travailler avec le DoJ par n’importe quel moyen pour épingler les sociétés de jeux offshores qui abusent des citoyens illégalement.
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