Aux Philippines, des législateurs appellent à la fermeture immédiate des opérateurs de jeux offshore (POGO). Cette décision fait à la suite d’activités criminelles graves liées aux POGO. Parmi ces activités, le trafic humain est le plus alarmant. Récemment, une opération à Pasay City a conduit au sauvetage de 700 personnes. Le sénateur Joël Villanueva critique la Philippine Amusement and Gaming Corporation (PAGCOR). Les POGO contribuent peu aux revenus nationaux et s’impliquent dans des escroqueries. Ces opérations génèrent des tensions internationales, notamment avec la Chine. Gatchalian, le président de la Commission du Sénat, propose de refonder l’industrie du jeu légale aux Philippines. Pour cela, il suggère de séparer les fonctions de régulation et d’exploitation actuellement assurées par PAGCOR.
Accusations criminelles contre les POGO
Des législateurs aux Philippines demandent la fermeture immédiate des opérateurs de jeux offshore philippins (POGO) en raison de leur implication dans des activités criminelles. En effet, la situation des opérateurs de jeux offshore philippins (POGO) devient critique. Une récente intervention à Pasay City a révélé des activités illégales choquantes. L’opération a permis le sauvetage de 700 personnes, victimes de trafic humain.
Ces révélations mettent en lumière l’implication des POGO dans des crimes graves. Le Sénateur Joël Villanueva réagit fermement. Il critique la gestion de PAGCOR, l’autorité de régulation des jeux. Villanueva souligne l’incapacité de PAGCOR à contrôler ces opérateurs. Il insiste sur la nécessité d’une action rapide et efficace pour éradiquer ces pratiques criminelles. L’implication des POGO dans le trafic humain est une alerte sérieuse. Elle questionne la sécurité et l’éthique de l’industrie du jeu aux Philippines.
Réaction de la commission du Sénat
Face aux révélations sur les POGO, la Commission du Sénat réagit fermement. Sherwin Gatchalian, son président, critique ouvertement ces opérateurs. Selon lui, ils nuisent à l’évolution de l’industrie du jeu légale aux Philippines. Il souligne plusieurs problèmes. Premièrement, les POGO contribuent faiblement aux revenus nationaux, avec moins de 1% du total. Deuxièmement, leur implication croissante dans des activités illicites est alarmante. Cela inclut des escroqueries et des crimes organisés.
Troisièmement, leur présence accroît les tensions diplomatiques, notamment avec la Chine. Gatchalian reconnaît l’existence d’opérateurs licenciés et réglementés. Cependant, il déplore leur association avec des entités peu scrupuleuses. Pour lui, cette situation porte préjudice à la réputation internationale du pays. Sa proposition est radicale : fermer tout le secteur des POGO. Il suggère de repartir de zéro. Reconstruire l’industrie du jeu avec des cadres légaux adéquats. L’objectif est de contrôler les taux de criminalité et de vérifier minutieusement les opérateurs licenciés.
Position de PAGCOR et solution envisagée
Face à la demande de fermeture des POGO, PAGCOR adopte une position défensive. L’organisme rejette l’idée d’une fermeture totale et immédiate. PAGCOR affirme pouvoir gérer les problématiques de revenus et les activités illégales sans annuler toutes les licences. Cette réponse s’inscrit dans une volonté de maintenir le fonctionnement actuel du secteur.
Cependant, cette approche est critiquée. Le principal reproche à PAGCOR concerne son double rôle. L’organisme est à la fois régulateur et opérateur du secteur des jeux. Cette situation crée un conflit d’intérêts. Le sénateur Gatchalian souligne cette problématique structurelle. Il met en avant le besoin d’une séparation claire entre les responsabilités de régulation et d’exploitation.
La solution envisagée implique donc la création de deux entités distinctes. L’une se concentrerait sur la réglementation. L’autre se focaliserait sur l’exploitation des jeux. Cette séparation vise à éliminer le conflit d’intérêts. Elle permettrait à PAGCOR de se concentrer exclusivement sur son rôle de régulateur. Ainsi, l’organisme pourrait renforcer l’application des normes et des régulations sans se préoccuper de la génération de revenus.
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