Actuellement, l’Uruguay fait partie des récents pays à avoir légalisé les jeux d’argent et les paris sportifs en ligne. À ce propos, le projet de loi qui a été approuvé par la Commission du Trésor du Sénat a fait face à plusieurs opposants. Ces derniers qui ont finalement cédé à la pression ont émis comme condition l’ajout d’un article précisant qu’une taxe de 5 % doit être versée par les opérateurs. Cette dernière permettra notamment de résoudre les problèmes de dépendance au jeu. Également, toute publicité sur les bonus et les promotions sont interdites. De plus, une amende et des sanctions plus graves seront infligées aux opérateurs qui vont à l’encontre de la nouvelle loi.
Le projet de loi a été approuvé par la commission du Trésor du Sénat
L’Uruguay qui est un pays de l’Amérique du Sud a propulsé en avant son industrie des jeux en approuvant un projet de loi sur les jeux d’argent en ligne. C’est lors d’une réunion de la Commission du Trésor du Sénat que le projet qui avait été présenté des mois plus tôt a été approuvé permettant ainsi à l’État et à l’ensemble des casinos présents sur le territoire uruguayen de proposer les jeux d’argent en ligne.
Il était grand temps qu’un projet de loi sur les jeux d’argent soit adopté dans le pays, car ces dernières années, la demande a connu forte croissance et encore plus depuis la crise sanitaire et les séries de confinement. Cette proposition qui a été jugée comme prioritaire par les sénateurs du parti national avait entre autres pour but d’appuyer la demande de l’homme d’affaires Guiseppe Cipriani de débloquer un investissement visant à construire une station de jeu dans ledit lieu Punta del Este.
De manière plus précise, l’italien dans ses plans veut construire un hôtel-casino et cherche pour cela à obtenir une licence d’exploitation qui lui permettra de proposer le moment venu son contenu. C’est donc une bonne nouvelle pour l’homme qui sans l’adoption de cette nouvelle loi ne serait pas allé bien loin avec son projet.
L’Uruguay qui compte environ 3,47 millions d’habitants possède une loterie nationale qui existe depuis 1819 et qui possède des salles de jeux traditionnels et des casinos terrestres.
Tous les partis ont été favorables au projet
À la fin des négociations, tous les partis ont voté favorablement au projet. Entre autres étaient impliqués le parti Frente Amplio et le Movimiento de Participacion Popular dirigé par le sénateur Alejandro Sanchez. Toutefois, les opposants au projet ont accepté de s’incliner à la seule condition d’inclure dans la nouvelle loi un article qui autorise la direction nationale des impôts à verser 5 % des revenus bruts de leur activité pour lutter contre la dépendance au jeu.
À ce sujet, le sénateur Sanchez a relevé qu’à chaque fois que les jeux en ligne sont autorisés dans une juridiction, les problèmes de dépendance aux jeux augmentent eux aussi. Les opposants qui ont eu une vision critique n’ont pas eu totalement tort en réclament aux législateurs d’inclure cet amendement.
Dans le même ordre d’idée, le Parti Frente Amplio a lui aussi demandé à la direction générale des casinos d’inclure dans la loi des politiques de responsabilités sociales et une interdiction concernant la publicité sur les bonus. Il revient à présent à l’État de se charger de la définition des politiques afin que les casinos du pays puissent prendre connaissance des nouveaux critères.
D’ici peu, le projet sera envoyé à la chambre des députés et sera une fois de plus sujet à de nouvelles discussions, mais cette fois-ci en interne. Ceci est nécessaire, car plusieurs membres à l’instar de Sebastian Cal ne l’approuvent toujours pas. Ce dernier pense que l’obligation de verser des fonds pour le traitement de la dépendance aux jeux et l’interdiction des publicités ne sont pas suffisantes au lancement de la loi.
À titre de rappel, la direction nationale des casinos réglemente les jeux terrestres au sein du ministère de l’Économie et des Finances. Cette dernière dans ses fonctions devra créer une liste ou un registre lui permettant de surveiller les activités des opérateurs en ligne.
Elle a expliqué que tout opérateur qui va se hasarder à enfreindre les normes se verra infliger une amende de 10 000 UYU à 100 000 UYU soit 245 à 2 450 euros. En cas de faute lourde, l’opérateur pourra même perdre sa licence d’exploitation.
Un peu plus tôt, le Pérou qui est également un pays sud-américain a légalisé les jeux d’argent et les paris sportifs en ligne sur l’ensemble de son territoire. Pedro Castillo, le président avait déclaré à ce sujet que ces activités ont été légalisées via le projet de loi 31 557 qui avait été promulgué un peu plus tôt.
Ce projet de loi a introduit une taxe de 12 % prélevée sur les revenus bruts des jeux et qui sera partagée entre le ministère du Commerce extérieur et du Tourisme, l’institut des sports péruviens et le trésor public.
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