En période de confinement, tous les établissements de jeu de Las Vegas ont été obligé de fermer boutique. Les activités sont en arrêt contraignant les propriétaires de mettre leur salarié au chômage partiel. Et la situation promet de se prolonger puisque la pandémie touche de plein fouet les États-Unis. Une crise qui inquiète de nombreux travailleurs notamment les employés des casinos. À l’instar du casino le Wynn, l’Encore ou le Sands, la plupart n’ont promis que deux semaines de salaires.
Des salariés laissés pour compte
Si d’autres se montrent généreux envers leur personnel, bon nombre de casinos ne s’intéressent guère au bien-être de leurs salariés. Selon des syndicalistes au cours d’une réunion organisée en ligne, plusieurs salariés sont désormais au chômage et ne reçoivent aucun revenu. Privés d’emploi à cause du Covid-19, ces derniers ont tenu à exprimer leur colère envers les employeurs qui continuent de mener la belle vie.
Entre les complexes hôteliers et les salles de jeux, le célèbre Strip de Las Vegas est déserté par les visiteurs à la suite de l’annonce de l’arrêt de toutes les activités liées au jeu et au divertissement. En effet, l’État du Nevada a ordonné la fermeture de l’ensemble des lieux accueillant du public mi-mars. Une décision qui a entraîné le chômage de dizaines de milliers de personnes œuvrant dans le secteur. À l’instar de quelques casinos comme le Wynn, l’Encore ou le Sands, la majeure partie des établissements n’ont proposé que deux semaines de salaires. Par la suite, les employés devront donc se débrouiller, une incertitude qui suscite une inquiétude générale surtout du côté des syndicalistes. Ils ont déclaré que deux semaines ne suffisent pas pour faire vivre leurs familles. Pendant ce temps-là, les factures s’accumulent, impossible de tenir longtemps avec si peu, rapporte Debra Jeffries, serveuse de cocktails depuis 40 ans dans un grand casino de Las Vegas. Elle n’a pas caché son désarroi en déclarant que Las Vegas est devenu une ville fantôme.
Normalement, la destination surnommée la ville du péché accueille 40 millions de visiteurs qui contribuent au développement économique. Avec la propagation du Coronavirus, les autorités ont mis en place des mesures de confinement et proclamé la fermeture des frontières. Les impacts n’ont pas tardé à venir avec la baisse brutale de la fréquentation au sein des casinos avant même leur fermeture officielle. Les pertes sont énormes et devraient atteindre les 43, 5 milliards de dollars si la situation s’éternise jusqu’au mois de mai. Pareillement aux autres entreprises du pays, les casinos profitent également d’aides financières de l’État fédéral, mais les gérants n’ont pas attendu pour entamer les licenciements. La Responsable du syndicat Culinary Union, Geoconda Argüello-Kline, a appelé les grands groupes concernés à prendre leurs responsabilités envers leurs salariés. Elle a indiqué que l’industrie du jeu a laissé tomber leurs employés.
Laisser un commentaire