Dans la lutte contre les jeux sans licence, la Commission de réglementation des jeux de hasard et des loteries (KRAIL) a affirmé avoir fermé plus de 1 000 plateformes illégales. Le régulateur a confirmé que seuls 727 des 1 885 opérateurs identifiés poursuivent leurs activités en fournissant aux joueurs locaux des services non-réglementés.
Limiter au maximum le nombre de sites de jeux non autorisés
Selon les objectifs fixés, le régulateur ukrainien continue ses efforts pour protéger la population contre les jeux illégaux. En collaborant étroitement avec les autorités locales, KRAIL s’engage à réduire rapidement le nombre de plateformes en ligne de jeux de hasard sans licence. Il faut également noter que le pays vise à diminuer les opérations de jeu illégales depuis l’application de la réglementation du secteur en 2020.
Lors de ce processus, plusieurs organismes sont mis à contribution en citant entre autres le Bureau de la sécurité économique et le Centre national de gestion opérationnelle et technique des réseaux de télécommunications. De son côté, le régulateur aura recours à des solutions adéquates et à une assistance complémentaire afin d’atteindre son but. Malgré la guerre entre la Russie et l’Ukraine, la Commission maintient ses activités et tient à faire respecter la législation en vigueur. En plein conflit, plusieurs exploitants russes tentent d’attirer les Ukrainiens à parier sur des sites de casino en ligne illégaux et à détourner beaucoup d’argent. En tout, le régulateur a répertorié 1 895 sites sans licence comprenant des portails miroirs qui parviennent à contourner les blocages.
Selon le dirigeant du KRAIL, Yvan Rudy, il est important de s’associer à d’autres départements de l’Etat en vue de lutter contre la propagation de ce marché illégal et le blanchiment d’argent. Dans ses déclarations, le responsable a indiqué que la légalisation de l’industrie des jeux d’argent a joué un rôle crucial dans la croissance économique en brassant des milliards. De ce fait, de plus en plus d’opérateurs sans licence profitent de l’aubaine pour sévir et cibler des utilisateurs vulnérables. En partenariat avec le service de contrôle financier de l’Etat, le ministère des Finances, de la Banque Nationale, du ministère de la Justice, de l’ARMA et du service des impôts, l’Autorité de régulation ukrainienne fait appel aux solutions disponibles, explique le chef de l’organisme. Il a ajouté que ces principaux collaborateurs aident à maintenir une offre de jeu fiable et à garantir des transactions sécurisées.
Finalement, l’Ukraine durcit sa méthode de répression des jeux d’argent face à l’invasion des armées russes au sein de son territoire. Outre une intervention coup de poing visant à bloquer les opérateurs sans licence, le pays a aussi aménagé des sanctions aux entreprises opérationnelles en Russie. Parmi les exemples, Parimatch a confirmé la suspension de l’ensemble de ses opérations dans le pays après avoir été la cible du Service de sécurité ukrainien (SBU). Dans cette affaire, l’opérateur a nié toutes les accusations en estimant que les informations ont été falsifiées. De toute manière, le blocage des sites de jeux d’argent persiste avec une ordonnance provenant directement du président Volodymyr Zelensky.
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