L’identité du régulateur maltais des jeux de hasard (MGA) a été usurpée par une cryptomonnaie portant carrément son nom. Cette entreprise malintentionnée a profité du fait que le régulateur soit impliqué dans une opération liée aux cryptomonnaies pour créer la confusion. Afin de rétablir la vérité le régulateur a informé le public de son opposition aux exactions de la cryptomonnaie faussaire dénommée « MGA ».
Une opération d’usurpation bien huilée
L’autorité de régulation du marché des jeux de hasard Malta Gaming Authority, en abrégé MGA, a été victime d’usurpation de nom. En effet, une autre organisation a utilisé le nom de la MGA pour arriver à ses fins mercantiles. Cet usurpateur, s’abrège aussi MGA, mais cette fois-ci, pour Malta Gaming Authority Cryptoccurency. Il s’agit donc d’une entreprise de cryptomonnaie.
La stratégie adoptée par les faussaires MGA était donc d’utiliser le nom de la Malta Gaming Authority pour attirer l’attention du public, et attirer de nouveaux opérateurs. En effet, tout semble avoir été bien planifié. Il faut savoir que le régulateur MGA est dans un processus d’étude qui porte sur le régime juridique du Bitcoin. Le but est de voir dans quelle mesure cette monnaie électronique pourra être utilisée par les casinos légalisés par le régulateur. Moment idoine pour créer la confusion auprès des joueurs en ligne, et surtout, du public. Le faussaire MGA a saisi la perche. Il va apparaître sur la plateforme BscScan, avec un message d’entrée annonçant la distribution prochaine de 100 000 unités de la monnaie MGA à 0 euro l’unité. Mais la vérité sera vite rétablie.
Des ambitions vites refrénées
Pour certains analystes, la situation qui éclabousse le régulateur MGA n’est pas surprenante au vu du caractère particulièrement lucratif du marché de la monnaie électronique. En effet, le succès époustouflant des monnaies électroniques telles que le Bitcoin, ou encore, le récent DogeCoin, a mis l’eau à la bouche de plusieurs entrepreneurs. C’est pourquoi ces derniers sont prêts à faire n’importe quoi pour pouvoir se faire connaitre, tirer leur épingle du jeu, et enregistrer de nouveaux adhérents. Cela implique aussi à usurper le nom d’un régulateur bien connu dans le marché. C’était le cas du faussaire MGA qui rassurait même déjà compter 7 personnes ou portemonnaies électroniques dans sa base de données. Pour les analystes, ces 7 portemonnaies électroniques sont très probablement liés aux créateurs de la cryptomonnaie.
Heureusement, la MGA va sortir un communiqué pour informer le public de la supercherie. En effet, on peut lire sur son site un message de dénonciation qui marque sa séparation d’avec le faussaire MGA cryptomonnaie. Ce message précise bien qu’en absence d’une autorisation provenant de la MGA, toute cryptomonnaie prétendant être liée ou affiliée au régulateur MGA est mensonge.
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