Napoleon Games, la compagnie belge de casinos, de salles de jeux et de paris sportifs, serait sur le point de mettre ces actifs à la vente. Racheté par Waterland, la société belgo-néerlandaise de private equity, l’entreprise intéresserait sûrement une entreprise autrichienne, Novomatic.
Plusieurs facteurs pris en compte
Actuellement, le groupe de jeux de hasard Napoleon Games exploite le Casino de Knokke et s’apprête à relancer celui de Middelkerke. Mais selon les informations recueillies, ce dernier serait à vendre en raison de diverses difficultés rencontrées ces dernières années. Il faut savoir que la société a été rachetée à la famille Michiels en juin 2015. Et trois ans après son acquisition, l’entreprise fait déjà l’objet d’une revente. Si cette possibilité se concrétise, un acquéreur potentiel s’intéresse de près à cette affaire. Il s’agit du groupe autrichien Novomatic, un leader sur le marché, un fournisseur de jeux et un opérateur très actif. Son activité débute notamment dans le développement de jeux de casino et se diversifie peu à peu en se dirigeant vers d’autres formules. Fondée par Johann Graf, la firme pèse aujourd’hui 2,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires et exploite au moins 2 100 salles de jeux. Cette dernière collabore avec de nombreux opérateurs du monde entier. Il va sans dire qu’il a effectué une première approche auprès de Waterland concernant cette opération. D’ailleurs, les deux acteurs ont déjà construit un certain partenariat après le rachat du Casino Royal par Novomatic l’an dernier.
D’après les faits, Waterland aurait pris sa décision à cause du manque de rentabilité engrangé par la compagnie. Napoleon Games demeure présent dans diverses activités du secteur telles que les casinos, les salles de jeux, les jeux en ligne et l’exploitation des machines installées dans les bars. Une source déclare que Waterland pourrait seulement vendre une partie des offres de Napoleon Games pour privilégier les produits les plus rentables. Toutefois, ce n’est pas encore confirmé par le principal intéressé. Du côté de Novomatic, son porte-parole Bernhard Krumpel affirme que le groupe est encore en pleine réflexion mettant en revue toutes les options. Il ajoute aussi qu’il refuse de commenter les spéculations.
Autant dire que rien n’a été publié officiellement par Waterland d’où un intérêt particulier sur cette possible revente. Dans tous les cas, les opérateurs concurrents dont le groupe autrichien aimerait bien se développer sur le marché belge et conquérir de nouveaux consommateurs.
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