La Suède fait partie de ces pays où l’industrie des jeux d’argent, bien qu’existant et régi par des autorités, a du mal à rester au mieux de sa forme. Dans ce cas, c’est le BOS et la Spelinspektionen qui ont du mal à s’entendre face aux décisions qui sont prises. En tant qu’autorité de régulation, il arrive que Spelinspektionen aille au-delà de son champ d’action, laissant sur son passage quelques désagréments. À la suite de ses dernières restrictions, le BOS a trouvé mieux d’intervenir en demandant des changements qui protègeront les opérateurs sous licence. C’est dans ce sens qu’un symposium sera organisé le mois prochain, ceci dans le but de voter les lois qui permettent de faire une nette distinction entre les fournisseurs légaux et illégaux, dans le but de limiter l’attrait de ces derniers.
Le BOS fait pression pour des changements importants
En Suède, le BOS (Branschföreningen för Onlinespel) et Spelinspektionen régissent le secteur des jeux l’un en tant qu’autorité des jeux et l’autre en tant qu’association nationale de l’industrie du jeu en ligne. Seulement, comme tout rapport humain, il arrive que ces deux entités ne s’accordent pas sur toutes les décisions à prendre.
Avec la récente nomination de Niklas Wykman au poste de ministre des Marchés financiers et du secteur des jeux d’argent en ligne, le BOS s’attendait à ce que des changements importants suivent cette nomination, mais cela ne fut pas le cas. Également, l’association nationale de l’industrie du jeu en ligne se plaint du fait que Spelinspektionen interfère dans les fonctions qui ne sont pas les siennes.
En effet, l’autorité jouerait à la fois le rôle d’opérateur de jeu notamment grâce à sa liaison avec la loterie nationale Svenska Spel et d’organe de régulation. Cela étant, les lois qu’ils adoptent ne favorisent pas toujours voire pas du tout la croissance des marques de jeu sous licence suédoise. Face à ce constat, BOS a décidé de faire pression auprès de l’autorité des jeux pour que des changements importants soient apportés. Dans son analyse, l’association a relevé que la Suède avait enregistré une baisse de revenus de jeux face au Danemark qui est quitté de 39 % à 90 % entre 2012 et 2022.
Le pays n’avait enregistré que 80 % de revenus malgré tous les efforts et stratégies qui avaient été mis en place. Toutefois, le BOS reste certain que le pays peut atteindre la barre des 90 % équivalent à 1,1 milliard de SEK si tous les moyens de réussite sont mis à sa disposition. Par la même occasion environ 450 emplois seront créés pour les résidents du pays.
Bien qu’il y ait eu une nette amélioration par rapport à l’année précédente, Hoffstedt qui est le directeur général de BOS a affirmé que l’industrie pouvait mieux faire. Ce dernier a dit dans une déclaration qu’il attend avec impatience l’occasion de pouvoir discuter avec Niklas Wykman directeur général de Spelinspektionen.
Pour lui, les principaux points à débattre lors de cette discussion porteront sur la meilleure façon de mettre en place des lois qui protègent les opérateurs sous licence. Il faut dire que les dernières restrictions et limitations émises par Spelinspektionen avaient réellement désaltéré l’image du secteur des jeux suédois.
Une révision des lois est attendue dans les prochaines semaines
Dans le but d’agréer aux recommandations du BOS, le gouvernement suédois et ses représentants ont annoncé une révision prochaine des textes portant sur les fournisseurs de jeux de hasard en activité dans le pays. Bien que ladite annonce ne donne pas des détails clairs sur l’amendement à venir, c’est déjà un pas en avant vers l’amélioration des activités de ce secteur.
Dans son annonce, le gouvernement a précisé qu’il a l’intention d’émettre des restrictions à l’égard des fournisseurs de jeu illégaux et légaux. À ce sujet, les fournisseurs de jeu agréés n’auront pu le droit de proposer ou alors de fournir leurs jeux à leurs confrères qui ne sont pas autorisés.
Qu’à cela ne tienne, c’est dans le cadre d’un symposium organisé le 7 décembre prochain que les discussions autour de ces nouvelles restrictions auront lieu. Il faut donc s’attendre à ce qu’il y ait dans les prochaines semaines des lois qui ne traitent pas les fournisseurs légaux et illégaux de la même manière.
Plutôt que de quitter le marché suédois en pleine croissance, il se peut que beaucoup d’entre les opérateurs illégaux décident de se ranger du bon côté de la loi ce qui ne pourra qu’être bénéfique au secteur. Entre autres, les revenus de jeu qui ne sont pas au meilleur de leur forme pourront remonter la pente.
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