Récemment, un total de 56 bandits manchots ainsi qu’une table de blackjack ont été vendus aux enchères. Fermé pour liquidation judiciaire à la fin du mois d’octobre dernier, l’établissement de jeu met en vente l’ensemble de son équipement de jeux à des mises à prix abordables. Le lot renferme des postes qui existent depuis 1995 à 2016.
Un stock original à des montants intéressants et pas d’enchères en ligne
C’est le calme plat au casino Victoria avec l’arrêt des jackpots et les lumières éteintes. Du côté des machines à sous au design vintage, la plupart d’entre elles sont à rouleaux avec une carte mère sous scellé. De nombreux modèles demeurent accessibles avec des jetons à partir de 0, 01 €. Toutes les machines sont désormais en vente comprenant les marques Bally, Williams, IGT. Konami ou Atronic. Au total, 56 machines à sous et une table de blackjack seront présentés aux enchères avec une mise à prix à hauteur de 5 000 euros. Il s’agit d’une somme très abordable pour une cinquantaine de matériels alors qu’une machine à sous dernière génération coûte près de 30 000 euros.
Selon le commissaire-priseur, Me Clément Rebière, c’est bien la première fois que des machines à sous sont mis aux enchères. Il qualifie cette transaction de plutôt insolite et informe que la vente s’est déroulée à l’Hôtel des ventes de Grasse.
Compte tenu de la nature des produits concernés, seuls les casinotiers français ont la possibilité d’acquérir ce lot de machines à sous. Parmi les exploitants avisés, il y a les groupes réputés comme Partouche, Tranchant, Joa et Barrière. De ce fait, les collectionneurs n’ont pas eu l’occasion de s’offrir un de ces postes Joker Poker ou Hot Shot. D’après les normes en vigueur, la vente s’avère fortement réglementée sous le contrôle de la police des jeux. De plus, les enchères se sont effectuées au téléphone ou en présentiel et non en ligne. Pour les organisateurs, l’important était également de séduire les acteurs indépendants. Comme la loi le stipule, les machines qui n’ont pas été vendues seront immédiatement détruites. Jeudi dernier, le casino de Grasse a ouvert ses portes afin de recevoir les éventuels acquéreurs. Malheureusement, il n’y avait qu’un seul consultant d’un casinotier de Madagascar qui s’est présenté.
Dans tous les cas, la maison de jeu se prépare pour sa réouverture. Le tribunal de commerce a déjà désigné un repreneur DGRT-Infiniti, l’exploitant des casinos de Dinant et Ostende sur le marché du jeu belge.
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